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Mis à jour: 12 juin 2025
Au bout d'une heure, Blondine aperçut un magnifique château. Beau-Minon la conduisit jusqu'
Puissante comme elle est, ne pouvait-elle se donner d'autres plaisirs que l'éducation d'un enfant? Ceci vous sera expliqué plus tard, Blondine, quand vous serez retournée près de votre père. Soyez ferme; débarrassez-vous de Beau-Minon après déjeuner, sortez dans la forêt; je vais vous y attendre.» Blondine promit et ferma la fenêtre, de crainte que Bonne-Biche ne la surprît.
Beau-Minon, pour toute réponse, s'élança dans les buissons, qui s'ouvrirent d'eux-mêmes pour laisser passer Beau-Minon et Blondine, et qui se refermaient quand ils étaient passés. Blondine marcha ainsi pendant une heure;
Après le déjeuner, Blondine descendit dans le jardin selon sa coutume. Beau-Minon la suivit, malgré quelques rebuffades qu'il reçut avec des miaulements plaintifs. Parvenue
Il y avait près de six mois que Blondine s'était réveillée de son sommeil de sept années; le temps lui semblait long; le souvenir de son père lui revenait souvent et l'attristait. Bonne-Biche et Beau-Minon semblaient deviner ses pensées. Beau-Minon miaulait plaintivement, Bonne-Biche soupirait profondément. Blondine parlait rarement de ce qui occupait si souvent son esprit, parce qu'elle craignait d'offenser Bonne-Biche, qui lui avait répondu trois ou quatre fois: «Vous reverrez votre père, Blondine, quand vous aurez quinze ans, si vous continuez
Aussitôt que le dîner fut fini, on retourna au salon; les enfants couraient en avant. Au moment d'entrer au salon, Mme de Réan y entendit pousser un cri affreux; elle accourut et les trouva immobiles de frayeur et montrant du doigt la cage du bouvreuil. De cette cage, dont plusieurs barreaux étaient tordus et cassés, Beau-Minon s'élançait par terre, tenant dans sa gueule le pauvre bouvreuil qui battait encore des ailes. Mme de Réan cria
Beau-Minon ne mourut pas; en peu de jours il redevint fort, bien portant et gai. À mesure qu'il grandissait, il devenait plus beau; ses longs poils blancs étaient doux et soyeux; ses grands yeux noirs étaient brillants comme des soleils; son nez rose lui donnait un petit air gentil et enfantin. C'était un vrai chat angora de la plus belle espèce. Sophie l'aimait beaucoup; Paul, qui venait très souvent passer quelques jours avec Sophie, l'aimait bien aussi. Beau-Minon était le plus heureux des chats. Il avait un seul défaut, qui désolait Sophie: il était cruel pour les oiseaux. Aussitôt qu'il était dehors, il grimpait aux arbres pour chercher des nids et pour manger les petits qu'il y trouvait. Quelquefois même il avait mangé les pauvres mamans oiseaux qui cherchaient
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