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Mis à jour: 21 mai 2025
Nous fûmes tous frappés d'horreur. «Eh bien, dit le commandant, je vois que nous ne pourrons rien tirer de lui. Ioulaï, ramène le Bachkir au grenier; et nous, messieurs, nous avons encore
Le Bachkir franchit le seuil avec peine, car il avait aux pieds des entraves en bois. Il ôta son haut bonnet et s
Autrefois, une population de race finnoise habitait ces vallées, les Bachkirs; mais, selon le phénomène ethnographique qui a créé la Moscovie, les Slaves ont russifié ces indigènes païens, et les derniers, sans doute, bientôt disparaîtront. On dit que ceux-ci sont devenus musulmans, et cette particularité explique le vouloir-vivre tenace de leur race. Le Gouvernement, tolérant, leur permet d'élever des mosquées, et le fanatisme religieux est inconnu chez ces peuples simples. Dans les villages, les deux races sont mêlées; ils sont excellents voisins, mais la race vigoureuse étouffera les derniers indigènes dans son envahissement pacifique. À une station, nous avons vu un mendiant bachkir, un vieillard aveugle, attentivement conduit par un petit garçon. Le bonhomme était grand, droit malgré la vieillesse, mais il laissait retomber sa tête sur sa poitrine, et l'on avait peine
Pougatcheff fronça le sourcil et leva son mouchoir blanc. Aussitôt plusieurs Cosaques saisirent le vieux capitaine et l'entraînèrent au gibet. À cheval sur la traverse, apparut le Bachkir défiguré qu'on avait questionné la veille; il tenait une corde
Mais le Bachkir le regarda avec la même expression, et sans répondre un mot. «Iachki ! s'écria le commandant; je te ferai parler. Voyons, ôtez-lui sa robe de chambre rayée, sa robe de fou, et mouchetez-lui les épaules. Voyons, Ioulaï, houspille-le comme il faut.»
Le Bachkir franchit le seuil avec peine, car il avait aux pieds des entraves en bois. Il ôta son haut bonnet et s'arrêta près de la porte. Je le regardai et tressaillis involontairement. Jamais je n'oublierai cet homme: il paraissait âgé de soixante et dix ans au moins, et n'avait ni nez ni oreilles. Sa tête était rasée; quelques rares poils gris lui tenaient lieu de barbe. Il était de petite taille, maigre, courbé; mais ses yeux
Un nouvel événement vint accroître l'inquiétude du capitaine. On saisit un Bachkir porteur de lettres séditieuses. À cette occasion, le commandant prit le parti d'assembler derechef ses officiers, et pour cela il voulut encore éloigner sa femme sous un prétexte spécieux. Mais comme Ivan Kouzmitch était le plus adroit et le plus sincère des hommes, il ne trouva pas d'autre moyen que celui qu'il avait déj
Le vieux Bachkir se taisait et regardait le commandant avec un air de complète imbécillité. «Eh bien, pourquoi te tais-tu? continua Ivan Kouzmitch; est-ce que tu ne comprends pas le russe? Ioulaï, demande-lui en votre langue qui l'a envoyé dans notre forteresse.» Ioulaï répéta en langue tatare la question d'Ivan Kouzmitch.
Je tournai la tête et vis un Cosaque qui accourait de la forteresse, tenant en main un cheval de Bachkir, et me faisant de loin des signes pour que je l'attendisse. Je m'arrêtai, et reconnus bientôt notre ouriadnik.
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