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Mis à jour: 8 juin 2025


Après Smolensk, j'allai voir la Bérézina, lieu tristement célèbre, tous les débris de l'armée semblaient devoir périr. La poursuite des armées de Koutousoff et Wittgenstein fut molle et timide. L'armée française, si peu en état de combattre, eût été facilement précipitée dans la rivière si elle eût été attaquée avec un peu de vigueur; mais une chose inexplicable, c'est la conduite tenue par l'amiral Tischakoff, qui, avec une belle armée intacte, était placé sur la rive droite de la rivière. Au moment même il voyait l'armée française occupée de préparer son passage et des travaux préliminaires, il donna ordre

Alors, comme les peuples superstitieux, nous eûmes nos présages, nous entendîmes parler de prédictions. Quelques-uns prétendirent qu'une comète avait éclairé de ses feux sinistres notre passage de la Bérézina; ils ajoutaient, il est vrai, «que sans doute ces astres ne présageaient pas les grands événemens de ce monde, mais qu'ils pouvaient bien contribuer

Le 25, comme il allait atteindre la Bérézina, on aperçut de l'hésitation dans sa marche. Il s'arrêtait

Je suivais mon général, toujours au plus près de la vieille garde et de l'Empereur. Lorsque nous fûmes atteints par les Russes, il fallait se concentrer le plus possible. Tous les jours les cosaques faisaient des hourras sur la route, mais tant qu'il y eut des armes dans les rangs, ils n'osaient approcher, ils se mettaient sur le côté de la route pour nous voir passer, mais ils couchaient dans de bons logements et nous sur la neige. Nous partîmes de Smolensk avec l'Empereur le 14 novembre. Les Russes nous serraient de près le 22; il apprit que les cosaques venaient de s'emparer de la tête du pont de Borisow et se vit forcé d'exécuter le passage de la Bérézina. Nous passâmes devant le grand pont que les Russes avaient brûlé

Suite de la campagne de Russie après le passage de la Bérézina. Rencontre du maréchal Ney.

LE 29, l'empereur quitta les bords de la Bérézina, poussant devant lui la foule des hommes débandés, et marchant avec le neuvième corps déj

À Smolensk, vingt-cinq mille combattans, cent cinquante canons, le trésor, l'espoir de vivre et de respirer derrière la Bérézina, restaient encore; ici, c'étaient

Il ajouta que, dans cette saison, et dans un si grand désordre, un changement de route achèverait de perdre l'armée; qu'elle s'égarerait dans ces chemins de traverse, au milieu de forêts stériles et marécageuses; il soutint que la grande route pouvait seule lui conserver quelque ensemble. Borizof et son pont sur la Bérézina étaient encore libres; il suffirait de l'atteindre.

On jugera si Schwartzenberg trompa sa confiance, s'il nous laissa envelopper sur la Bérézina, et s'il est vrai qu'il parut alors ne vouloir plus être qu'un témoin armé de ce grand différend.

Du reste, l'empereur russe ne s'était pas montré comme un homme de guerre aux yeux de ses ennemis; ils le jugèrent ainsi, sur ce qu'il avait négligé la Bérézina, seule ligne naturelle de défense de la Lithuanie; sur sa retraite excentrique vers le nord, quand le reste de son armée fuyait vers le midi; enfin, sur son ukase de recrutement, daté de Drissa, qui donnait aux recrues pour point de ralliement plusieurs villes qu'occupèrent presque aussitôt les Français. On remarqua aussi son départ de l'armée, lorsqu'elle commençait

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l'égaierait

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