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«Je t'ai donné Lankâ pour ton royaume, Vibhîshana aux longs bras. Les habitants du ciel, Indra même avec eux, ne t'y vaincront jamais, souverain des Rakshasas, ô toi, le plus fidèle aux devoirs du kshatrya. Je retourne dans Ayodhyâ au palais de mon père; je vous demande la permission de partir et je vous fais

Entré dans Ayodhyâ, le fils de Kêkéyî se rendit au palais même de son père, veuf alors de cet Indra des mortels, comme une caverne veuve du lion qui l'habitait.

C'est au milieu de ces récits, que Râma, environné des singes, entra dans Ayodhyâ, cité charmante, décorée en ce moment de guirlandes, pavoisée d'étendards, pleine d'un peuple gras et joyeux, avec ses places publiques, ses marchés et ses grandes rues bien arrosées, ses routes jonchées de fleurs, sans un intervalle, qui ne fût pas rempli de vieillards et d'enfants, au milieu desquels on entendait les femmes dire au monarque arrivé dans sa capitale: «Les habitants de cette ville désiraient te voir, sire, avec leurs frères, avec leurs fils, et, par bonheur, les dieux leur ont fait cette grâce aujourd'hui! Kâauçalyâ eut beaucoup de chagrin, Kakoutsthide; elle souffrit de ton absence infiniment, elle et dans la ville tous les habitants d'Ayodhyâ, sans aucune exception. Délaissée par toi, Râma, cette ville était comme un ciel qui n'a point de soleil, comme une mer

La rue royale se trouvait alors dans Ayodhyâ tout obstruée par les multitudes entassées des hommes, dont cet événement avait excité la curiosité, et de qui les danses joyeuses dispersaient un bruit semblable

De son côté, le monarque de qui le sceptre gouvernait Ayodhyâ s'éloigna, accompagné de ses magnanimes enfants, et cédant le pas aux brahmes vénérables,

Ayodhyâ était pavoisée d'étendards flottants, résonnante de musique, dont toutes les espèces d'instruments jetaient les sons au milieu des airs. Arrosée, délicieusement parée, jonchée de fleurs et de bouquets, la rue royale était remplie de citadins, la voix épanchée en bénédictions et le visage tourné vers le roi, qui fit ainsi pompeusement sa rentrée dans la ville et dans son palais.

«À la fin de notre exil dans les bois, puissions-nous entrer nous-mêmes sains et saufs dans la superbe Ayodhyâ avec ce héros si pieux observateur de la foi donnée

Tandis qu'avec tristesse et la tête prosternée, Bharata suppliait ainsi Râma, ce maître de la terre, plein d'énergie, n'en ramena point davantage son esprit vers la pensée du retour, mais il demeura ferme, sans quitter des yeux la parole de son père. À l'aspect d'une constance si admirable dans ce digne enfant de Raghou, tous les coeurs se trouvaient également partagés entre la tristesse et la joie: «Il ne revient pas dans Ayodhyâse disait-on; et le peuple en ressentait de la douleur, mais il éprouvait du plaisir

Dans ce temps, une suivante de Kêkéyî, sa parente éloignée, qui l'avait emmenée avec elle dans Ayodhyâ, monta d'elle-même sur la plate-forme du palais; et l

Pense toujours, femme chérie, que cette montagne pleine de ses arbres, c'est Ayodhyâ pleine de ses habitants, et que ce fleuve, c'est la Çarayoû même. «Lakshmana, que le devoir inspire et qui se tient attentif