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Je fus stupéfié. Il me semblait avoir devant les yeux la scène fatale. L'évocation du mort, la dispute, le mauvais coup, la fuite du meurtrier, la course dans l'ombre, le suicide, toutes ces visions atroces se succédaient dans mon esprit. Je suivais d'un pas saccadé, comme emporté par un vertige, cette même rue , naguère, je les avais rencontrés tous les trois, si bouffonnement allègres.

La traversée fut longue et incidentée de fréquents orages; de mémoire de marin, jamais peut-être l'atmosphère n'avait présenté le spectacle d'autant de brusques variations. Exténué, déchiré de douleurs atroces, Clément était hors d'état de supporter une mer incessamment battue par des vents contrariés; ses jours n'étaient plus qu'une véritable agonie; on s'attendait d'heure en heure

Lorsqu'ils se trouvèrent sous la tente: Ah! chevalier, s'écria le Torero encore ému, quelle imprudence!... Vous venez de me faire passer les minutes les plus atroces de mon existence! Le chevalier prit son expression la plus naïvement étonnée. Moi! s'écria-t-il; et comment cela?

Des âmes partout effarouchées et rendues plus atroces n'ont pu être conduites que par une atrocité plus grande. Voil

Je remarquai, au milieu des paisibles trophées, l'aigle de Prusse attachée sur les fortifications de Vauban: elle n'y devait pas rester longtemps; quant aux fleurs, elles allaient bientôt voir se faner comme elles les innocentes créatures qui les avaient cueillies. Un des meurtres les plus atroces de la Terreur fut celui des jeunes filles de Verdun.

J.-H. Fabre, dans un passage célèbre de sa Vie des insectes, écrit que «le brigandage fait loi dans la mêlée des vivants... Dans la nature, le meurtre est partout, tout rencontre un crochet, un poignard, un dard, une dent, des pinces, des tenailles, une scie, atroces machines qui happent... etcMais il exagère.

Pendant que vous étiez dans la fatigue et dans l'angoisse, nous étions dans le désespoir. Nous avons perdu notre cher petit Marc, si joli, si gai, si vivant, et qui venait d'atteindre son premier anniversaire! Maurice et sa femme avaient été voir mon mari, près de Nérac. L'enfant y a été pris de la dysenterie, et il y est mort après douze jours de souffrances atroces. Je le croyais sauvé; j'avais tous les jours un télégramme et je ne m'inquiétais plus, quand la nouvelle du plus mal est arrivée. Je suis partie pour Nérac. Nous sommes arrivés pour ensevelir notre pauvre enfant, emmener les parents désolés et leur rendre un peu de courage. Ils ont été, en effet, depuis, passer quelques jours près de Chambéry, chez M. Buloz. Maintenant, ils sont

Quand je m'entendis prononcer ces mots, qui étaient sincères, la misérable antinomie des élans naturels et du jugement social m'apparut si profonde et si triste, mais si violemment choquante que je fus pris d'un ricanement amer qui me secoua de petits soubresauts secs et atroces. Qu'avez-vous? me dit Marie.

Le mélodrame nous a montré si souvent les brigands italiens du seizième siècle, et tant de gens en ont parlé sans les connaître, que nous en avons maintenant les idées les plus fausses. On peut dire en général que ces brigands furent l'opposition contre les gouvernements atroces qui, en Italie, succédèrent aux républiques du Moyen Age. Le nouveau tyran fut d'ordinaire le citoyen le plus riche de la défunte république et, pour séduire le bas peuple, il ornait la ville d'églises magnifiques et de beaux tableaux. Tels furent les Polentini de Ravenne, les Manfredi de Faenza, les Riario d'Imola, les Cane de Vérone, les Bentivoglio de Bologne, les Visconti de Milan, et enfin, les moins belliqueux et les plus hypocrites de tous, les Médicis de Florence. Parmi les historiens de ces petits Etats, aucun n'a osé raconter les empoisonnements et assassinats sans nombre ordonnés par la peur qui tourmentait ces petits tyrans; ces graves historiens étaient

J'aimerais mieux retrouver en vous cette froide ambition qui vous faisait regarder votre fille comme un moyen de réaliser le rêve de votre vie. Les effrayants reproches du prince ont tué cette ambition, le sentiment maternel s'est éveillé en moi... au tableau des atroces misères de ma fille.