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Mis à jour: 29 mai 2025


A voir les soins, les inquiétudes qu'on leur témoignait, on ne se serait pas douté qu'il y eût pour chacun d'autre intérêt au monde; et pourtant, on se battait sur toutes nos frontières; les brigands infestaient nos grandes routes; les jacobins assoupis menaçaient d'un réveil terrifiant; on était ruiné par le papier-monnaie; révolté contre un gouvernement qui autorisait tous les désordres, on en désirait et redoutait également la chute. Dans cette crainte d'un funeste avenir, et encore meurtri du passé, on ne pensait qu'

Et de ce sens du raffinement, M. Huysmans tire les dernières beautés de son style, qui se trouve joindre ainsi le délicat au populaire. Par la lecture de certains livres de théologie, de certains volumes de poésie savante, par de justes inventions, il enrichit et pare son langage, de vocables assoupis, longuement harmonieux et doux; il les sertit et les associe en de lentes phrases, qui joignent le poli soyeux des mots,

Le bruit n'éveille pas un ivrogne, le silence le réveille. Cette singularité a été plus d'une fois observée. La chute de tout, autour de lui, augmentait l'anéantissement de Grantaire; l'écroulement le berçait. L'espèce de halte que fit le tumulte devant Enjolras fut une secousse pour ce pesant sommeil. C'est l'effet d'une voiture au galop qui s'arrête court. Les assoupis s'y réveillent.

Et maintenant: Nos yeux veulent voir les grands mirages aveuglants, Et, las de la vie et de ses landes monotones, Se perdre aux vallons sans fin des astres ruisselants: D'étranges forêts et l'orgueil fauve des automnes Encadrent des lacs pensifs assoupis dans le soir Aux vagues baisers épars des lentes argemones....

Comme elle relevait son front d'entre ses mains, Elle vit Jésus-Christ avec les traits humains Et les habits qu'il a dans les tableaux d'église. Sévère, il regardait tristement la marquise, La vision flottait blanche dans un jour bleu Dont les ondes, voilant l'apparence du lieu, Semblaient envelopper d'une atmosphère élue Osine qui semblait d'extase irrésolue Et qui balbutiait des exclamations. Des accords assoupis de harpe de Sions Célestes descendaient et montaient par la chambre, Et des parfums d'encens, de cinnamome et d'ambre. Fluaient, et le parquet retentissait des pas Mystérieux de pieds que l'on ne voyait pas, Tandis qu'autour c'était, en décadences soyeuses, Un grand frémissement d'ailes mystérieuses La marquise restait

Pour la terre et tous ses enfans. Ah! ah! ah! Comme le démon se réjouit des tortures d'un monde et de la prochaine désolation d'un globe sur lequel le soleil va cesser de répandre et d'alimenter la vie! Toute la terre sommeille, et tous ceux qui respirent sur elle sont assoupis

Le village entier, hommes femmes, pleurait les frères qui mourraient loin de la douce patrie, loin du village, la vie était si dure, mais l'on était aimé. Les exilés n'avaient plus de larmes; les uns rongés par la fièvre, les autres assoupis dans l'hébétement des grandes douleurs, ils laissaient pleurer ceux qui restaient.

La vue de la petite Bretonne qui faisait son humble ménage éveillait en elle des regrets désolés et des rêves éperdus. Elle songeait aux antichambres muettes, capitonnées avec des tentures orientales, éclairées par de hautes torchères de bronze, et aux deux grands valets en culotte courte qui dorment dans les larges fauteuils, assoupis par la chaleur lourde du calorifère.

Des parfums assoupis aux rebords des terrasses, L'azur en feu, des fleurs que la chaleur harasse, Sur quel rocher d'amour tant d'ardeur me lia!... Colombes sommeillant dans les camélias, Dans les verts camphriers et les saules de Chine, Laissez dormir mes mains sur vos douces échines. Consolez ma langueur, vous êtes, ce matin, Le rose Saint-Esprit des tableaux florentins. Tourterelles en deuil, si faibles, si lassées, Fruits palpitants et chauds des branches épicées, Hélas! cet anneau noir qui cercle votre cou Semble enfermer aussi mon âpre destinée, Et vos gémissements m'annoncent tout

En effet, sur la banquette, en face d'eux, M. de Guersaint dormait d'un air béat, comme dans son lit, sans paraître avoir conscience des continuelles secousses. Ce roulis, ce tangage monotones semblaient du reste n'être plus que le bercement qui alourdissait le sommeil du wagon entier. C'était l'abandon complet, l'anéantissement des corps, au milieu du désordre des bagages, écroulés eux aussi, comme assoupis sous la lueur fumeuse des lampes. Et le grondement rythmé des roues ne cessait pas, dans l'inconnu des ténèbres le train roulait toujours. Parfois seulement, devant une gare, sous un pont, le vent de la course s'engouffrait, une tempête soufflait brusquement. Puis, le grondement berceur recommençait, uniforme,

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