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Mis à jour: 20 juin 2025


À mes pieds, les vieilles cases arméniennes sont obscures et endormies; j'ai vue sur un très profond ravin, au bas duquel un bois de cyprès séculaires forme une masse absolument noire; ces arbres tristes ombragent d'antiques sépultures de musulmans; ils exhalent dans la nuit des parfums balsamiques. L'immense horizon est tranquille et pur; je domine de haut tout ce pays. Au-dessus des cyprès, une nappe brillante, c'est la Corne d'or; au-dessus encore, tout en haut, la silhouette d'une ville orientale, c'est Stamboul. Les minarets, les hautes coupoles des mosquées se découpent sur un ciel très étoilé un mince croissant de lune est suspendu; l'horizon est tout frangé de tours et minarets, légèrement dessinés en silhouettes bleuâtres sur la teinte pâle de la nuit. Les grands dômes superposés des mosquées montent en teintes vagues jusqu'

«... On nous raconte des choses bien amusantes. En nous apercevant au loin, des femmes arméniennes se mettent

Quelle horrible banlieue que celle-ci, par contraste avec celle de Stamboul, dont la tristesse est grande et superbe... Ici, c'est le côté tous ces gens cosmopolites de Péra viennent s'amuser aux jours de fête; dans une campagne sans arbres, sans verdure, absolument nue, s'étalent d'abord d'odieuses guinguettes de barrière, arméniennes, grecques, juives, qui rappellent les mauvais alentours parisiens: ensuite commencent des champs labourés, dans lesquels notre voiture s'engage, région toute grise, couleur de terre, sans une herbe verte; et enfin, sur une hauteur solitaire, paraît un carré de murs, gris aussi, au-dessus desquels ne s'élève ni un cyprès, ni un feuillage quelconque: c'est le cimetière de Chichli.

Les concessions arméniennes, fortifiées comme des citadelles du moyen âge, occupent presque la moitié du mont Sion, dont l'autre partie, celle du levant, appartient aux Israélites.

Le lendemain, 20 septembre, après avoir suivi l'amorce d'une voie romaine que Lucullus fit construire, dit-on, pour relier l'Anatolie aux provinces arméniennes, la petite troupe, très favorisée par le temps, laissait en arrière le village d'Aptar, puis, vers midi, la bourgade d'Ordu. Cette étape côtoyait la lisière de forêts superbes, qui s'étagent sur les collines, dans lesquelles abondent les essences les plus variées, chênes, charmes, ormes, érables, platanes, pruniers, oliviers d'une espèce bâtarde, genévriers, aulnes, peupliers blancs, grenadiers, mûriers blancs et noirs, noyers et sycomores. L

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