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Mis à jour: 25 juillet 2025
Argiria, continua l'abbé en riant, s'abstint de se mêler
Le noble jeune homme se faisait une joie douce de doter sa jeune soeur avec cette fortune; mais elle tomba aux mains des pirates, ainsi que sa galère et tout ce qu'il possédait en propre. La belle Argiria n'eut donc plus pour dot que ses quinze ans et ses beaux yeux mélancoliques.
Les jours suivants amenèrent un crescendo de joie et d'espoir chez Antonia. Argiria prit patience d'abord, et finit par goûter la musique pour la musique en elle-même. Le matin, il lui arriva quelquefois, en arrangeant ses beaux cheveux bruns devant le miroir, de fredonner
Malgré sa défaillance, Argiria avait tout entendu. Elle fit un grand effort pour retrouver le courage de parler
Vous conviendrez que le moment était mal choisi pour s'évanouir, et vous en conclurez avec moi que la belle Argiria avait eu grand tort d'écouter les huit sérénades. L'effroi avait remplacé la colère, et Orio ne s'y trompait nullement, quoiqu'il feignît d'y croire.
Pendant huit autres jours, Orio suivit Argiria comme son ombre. A l'église,
«Argiria, dit-il, regardez-moi.» Argiria ne répondit pas; il y avait dans sa physionomie quelque chose d'inexplicable et de vraiment effrayant. «Argiria! répéta Soranzo d'une voix émue! Argiria! mon amour!» A ces mots, elle se leva brusquement et s'éloigna de lui avec effroi, mais sans changer un instant la direction de ses regards. «Qu'est-ce donc?» s'écria Orio avec colère en se levant aussi.
Et il étendit les bras comme pour l'embrasser. Argiria était tombée comme foudroyée aux pieds de son frère. Ezzelin la releva et la tint serrée contre son coeur; mais devant l'embrassement d'Orio, il recula saisi de dégoût, et, étendant son bras droit vers la porte, il lui fit signe de sortir. Orio feignit de ne pas comprendre.
C'était Argiria Ezzelini. Zuzuf a raison: il y a une destinée!
Dans les commencements, Argiria se montra froide et sévère pour Orio. Elle paraissait ne supporter sa présence que par égard pour sa tante. Cependant elle ne pouvait s'empêcher de nourrir pour ses souffrances et sa douleur un profond sentiment de compassion. En voyant cet homme si fort se plaindre chaque jour du poids de sa destinée, et succomber, pour ainsi dire, sous lui-même, la soeur d'Ezzelin sentait sa grande âme s'attendrir et sa force de haine diminuer de jour en jour. Si Orio eût employé avec elle la séduction et l'audace, elle fût restée insensible et implacable; mais, en face de sa faiblesse et de son humiliation volontaire, elle se désarma peu
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