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Je m'étais endormi la nuit près de la grève. Un vent frais m'éveilla, je sortis de mon rêve, J'ouvris les yeux, je vis l'étoile du matin. Elle resplendissait au fond du ciel lointain Dans une blancheur molle, infinie et charmante. Aquilon s'enfuyait emportant la tourmente. L'astre éclatent changeait la nuée en duvet. C'était une clarté qui pensait, qui vivait; Elle apaisait l'écueil la vague déferle; On croyait voir une âme

«En Islande, dit Jean des Caurres , qui est une isle vers Aquilon des dernières en laquelle, au solstice de l'esté, n'y a nulle nuit, et

C'est un panorama toujours nouveau qui se déroule aux yeux de l'aéronaute; suspendu dans l'immensité de l'espace, la terre se creuse sous la nacelle comme une vaste cuvette dont les bords se confondent au loin avec la voûte céleste. On n'a pas le loisir de contempler longtemps le même paysage quand le vent est rapide; si le puissant aquilon vous entraîne, la scène terrestre est toujours nouvelle, toujours changeante. Je ne tarde pas

Mais que servent ces jardinages, Tant de couleurs et de feuillages, Si l'oeil humain en est absent? Et voyons-nous dessus l'espine Fleurir une rose pourprine Pour la cacher lorsqu'elle sent? Quand Aquilon par l'air galope Et qu'en janvier il envelope La terre d'un pasle bandeau, Tous ses plaisirs elle abandonne, Elle gémit, elle frissonne, Comme un prisonnier au cordeau.

Fontaine des jardins; puits avivé par les eaux qui se précipitent du Liban. Lève toi Aquilon; accours Auster: soufflez sur mon jardin et faites en exhaler les parfums. L'

Interruption. Soit. Parle, aquilon. Gentlemen, je ne me fâche pas. Le vent est loquace, comme tous les solitaires. Personne ne lui tient compagnie l

Noir assassin de la Vie et de l'Art, Tu ne tueras jamais dans ma mémoire Celle qui fut mon plaisir et ma gloire! Je te donne ces vers afin que, si mon nom Aborde heureusement aux époques lointaines Et fait rêver un soir les cervelles humaines, Vaisseau favorisé par un grand aquilon,

Maintenant que je dis: Un jour, nous triomphons; Le lendemain, tout est mensonge! Je suis triste, et je marche au bord des flots profonds, Courbé comme celui qui songe. Je regarde, au-dessus du mont et du vallon, Et des mers sans fin remuées, S'envoler sous le bec du vautour aquilon, Toute la toison des nuées;

Ne les verra-t-il plus? Toi que sa voix appelle. Toi, le seul voyageur qui passe en son séjour, Dis, rapide aquilon, n'as-tu pas sous ton aile De ces objets chéris un message d'amour? Que devient-il, ce fils dont le premier sourire D'un superbe espoir fit tressaillir l'Empire? Privé de son appui quels seront ses destins? Dis-lui si quelquefois, sur la terre étrangère, Le doux portrait d'un père. Loin d'hostiles regards, est permis