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Mis à jour: 27 juin 2025
Je n'osais donc plus m'éloigner de la maison et laisser Adala d'un seul pas. Je la conduisais par la main dans mes courses journalières. Si je sortais en voiture, je la faisais asseoir
La journée finie nous nous retrouvions le soir au coin du feu et nous racontions les exploits du jour avec leurs incidents; puis l'heure du repos arrivée, nous donnions, dans nos prières, un souvenir au pauvre vieillard qui venait de nous laisser. Le lendemain, quelque matinal que fut notre déjeuner, il était toujours prêt. La bonne indienne et Adala nous l'avaient préparé avec le plus grand soin.
Nous continuâmes la visite des salles où j'admirai, comme je l'ai dis plus haut, l'ordre parfait qui y régnait. Je fus ensuite conduit au parloir où m'attendaient la supérieure et la dépositaire qu'on avait fait prévenir. Je leur exposai le plan que j'avais formé de mettre Adala entre leurs mains pour qu'elle complétât son éducation. Je leur dis de plus
Quelques années plus tard, lorsque je visitai la caverne, avec mon Adala
Le lendemain soir, Baptiste revint chez moi pendant que nous étions seuls, je lui fis part du plan que j'avais conçu de mettre Adala et sa grand'mère on sûreté et de donner ensuite la chasse aux bandits. Il m'approuva du tout coeur. Ce qui me faisait hâter d'avantage c'est que la rumeur rapportait qu'un meurtre atroce avait été commis
J'attendais les paroles qu'elle allait prononcer comme un criminel qui doit recevoir sa sentence. Père, me dit-elle après un moment de silence, viens, m'embrasser. Je remets entre tes mains Adala, c'est mon trésor, c'est ma vie que je le confie. Telles furent les dernières paroles que j'entendis de sa bouche angélique.
Quand la cérémonie funèbre fut terminée, je pris Adala dans mes bras, la pressai sur ma poitrine et lui dis avec transport: "Oh non, mon Adala, tu ne resteras pas orpheline, car désormais tu seras ma seule richesse, mon seul bonheur." J'avais adopté l'enfant comme la mienne et la grand'mère qui demeurait avec moi en prenait un soin tout particulier.
Ses larmes sont tombées sur mes joues et m'ont réchauffé le coeur. Je profite de son absence pour écrire ces dernières lignes que ma main tracera: Que je te remercie, ma chère Adala, d'avoir égayé ma triste vieillesse par ton jeune et candide enjouement.
Une religieuse vint me conduire. Je tenais Adala par la main, la vieille indienne nous suivait. Tout en causant j'admirais l'ordre parfait et le bien-être qui y régnait. En approchant d'un lit où était étendue une vieille malade, je m'arrêtai malgré moi. Ses traits quoique portant les traces de l'idiotisme me frappèrent. Ils me rappelaient quelque vague souvenir de ma jeunesse. Ou l'avais-je vu?
Oh! Adala, dit-elle en la pressant avec transport, seules désormais sur la terre qu'allons-nous devenir, car tu es orpheline et ne comprends pas encore toute la perte que tu as faite en étant privée de l'appui de ton père, et des larmes abondantes inondèrent ses joues.
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