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De même que Polycrate jetait un anneau dans la mer pour conjurer les retours de la Fortune, de même il semble que chaque Tanala s'impose tantôt des privations, tantôt des règles de vie particulières, tantôt des formalités bizarres, pour éviter les rancunes d'un angatra malfaisant, ou pour se concilier les faveurs divines.

Les mânes des morts portent encore deux noms différents: les lolo et les angatra. On a cru voir quelquefois, dans les angatra, la personnification du principe du Mal, en opposition avec Zanahary, le principe du Bien. Cette conception de deux divinités, l'une bienfaisante, l'autre malfaisante, et toujours en lutte, n'existe pas chez les Tanala.

Le fleuve Faraony sépare les Tanala de l'Ikongo, belliqueux et indépendants, de ceux d'Ifanadiana, plus pacifiques, et soumis depuis longtemps

Pour son premier repas, on fait cuire dans une marmite un mélange de tous les aliments qui constituent la nourriture des Tanala: riz, manioc, miel, haricots, sanjo, hypomoea, escargots, viandes diverses, etc; si l'un de ces mets ne se trouve pas dans la mixture, le malade ne pourra plus y toucher jusqu'

Parler de l'art chez les Tanala est sans doute chose délicate. Mais est-il possible que ce peuple jaloux de son histoire et de sa liberté, possesseur de croyances religieuses si pittoresques, n'ait pas une conception originale du beau, des notions esthétiques particulières, et même un certain sentiment de la nature? Le culte de la beauté pourrait-il ne pas exister chez une race aux hommes vigoureux, aux femmes sveltes, dont les formes souples et harmonieuses font songer

Elle est le reflet du caractère et des moeurs des Tanala: grands chasseurs, parcourant sans cesse la forêt, profonds observateurs des moeurs des animaux, doués en même temps d'un bon sens plein de rusticité et de franchise, comment n'auraient-ils point inventé d'ingénieux rapprochements, et formulé de sages mais primitives sentences?

Les Tanala immolèrent ensuite un boeuf et célébrèrent le repas funèbre au pied d'un vato-lahy.

La seule écriture connue des Tanala avant l'occupation française était l'écriture arabe. Ils la désignent sous le nom de sora-be. Cette écriture paraît avoir été dans l'Ikongo le privilège de quelques rares lettrés. Sous l'influence des ombiasa, elle a bien vite revêtu un caractère sacré, et il semble que son usage ait été limité

La Terre, dit le conteur tanala, voulut une fois combattre le Ciel. Pour l'atteindre, elle se gonfla et donna ainsi naissance aux montagnes. Dieu intervint alors: «Je suis votre créateur, dit-il, ne vous battez pas. Si la Terre se plaint de ne pas avoir d'habitants, je vais la peupler

La danse est généralement exécutée par un ou deux hommes, et quelquefois par des femmes. Elle n'a rien de commun avec nos danses européennes dont les mouvements uniformes, réglés sur la musique, n'ont qu'une valeur purement esthétique, sans signification morale. Chez nous simple et gracieux exercice de salon, elle est chez les Tanala expressive au plus haut degré. L'exécutant y met toute son âme: son visage, ses mains, ses jambes, tout chez lui travaille