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Cette princesse étoit mère de l'Impératrice et prétendoit en cette qualité des honneurs et des distinctions qu'elle n'étoit pas en droit d'exiger. Elle étoit d'une hauteur insupportable et avoit voulu prétendre le pas devant la princesse royale. La reine me dit, que si je prenois mes mesures d'avance, j'aurois beaucoup de tracasseries avec elle.

L'admiration & le respect que j'avois eus jusqu'alors pour Son Excellence, dégénéra bientôt en mépris. Malgré sa magnificence & ses largesses, j'aurois été capable de lui faire quelqu'incartade pour m'en délivrer, si le dérangement soudain de ma santé ne nous eut fourni un prétexte réciproque de rupture. Je tombai dans une langueur & une mélancolie qui furent l'écueil du savoir des plus célébres disciples d'Esculape. Chacun d'eux également ignorant du mal réel dont j'étois attaquée, m'en prêtoit un de son imagination, & me le prouvoit par des sillogismes si concluans, que me croyant tous les maux ensemble, je prenois des remédes de toute main, & faisois de mon corps une boutique d'Apothicaire. Cependant, je diminuois

Tandis que je prenois quelques rafraîchissemens, cet homme entra en conversation avec moi, et s'appercevant que j'avois un peu de lecture, il me témoigna beaucoup d'intérêt et d'amitié. Nos liaisons ont duré tout le reste de sa vie.

Sur le rôle de Danton dans l'affaire du Champ-de-Mars, voir mon livre sur Le Club des Cordeliers pendant la crise de Varennes et l'article de M. G. Rouanet: Danton en juillet 1791, dans les Annales révolutionnaires, 1910, t. III, p. 514-521. "Que dirai-je de ton lâche et constant abandon de la cause publique au milieu des crises, tu prenois toujours le parti de la retraite?"

Ils faisoient par fois chaudiere de bled d'Inde non concassé, & bien qu'il fut tousjours fort dur, pour la difficulté qu'il y a de le faire cuire entier, il m'agreoit davantage au commencement, pour ce que je le prenois grain

L'année avoit été malheureuse pour le Commerce. Outre un grand nombre de naufrages, les Corsaires avoient enlevé ou pillé tant de Vaisseaux, que la consternation étoit répanduë parmi les Marchands. Il n'y avoit point dans le Port de Batavia la moitié des Vaisseaux qu'on y voit tous les ans. Nous remerciâmes le Ciel de nous avoir conservés au milieu de tant de périls, & nos Capitaines se flatérent d'en tirer plus de profit de leur Cargaison. Tandis qu'ils s'occuperent de leurs affaires, je fis l'ouverture des miennes au Conseil de l'Amirauté, qui étoit demeuré en possession des effets de la Compagnie de Londres. Mes explications furent écoutées; mais je conclus de quelques réponses des Officiers du Conseil qu'on m'avoit nui dans leur estime. Ma défiance ne tombant encore sur personne, je résolus seulement d'éclaircir ce soupçon. Je pressai les Officiers de parler nettement. Ils m'avoüerent enfin, sans me nommer le Délateur, qu'ils avoient appris de quelques personnes bien informées, que je prenois faussement le titre de Commissionnaire de la Compagnie Angloise, & que le véritable Député étant mort au Cap de Bonne-Espérance, je m'étois attribué le droit de lui succéder sans aucune sorte d'autorité. Ils ajouterent qu'ayant déja été remercié de mes services par M. Sprat, je ne devois pas être surpris que dans une affaire délicate le Conseil de l'Amirauté crût avoir besoin de quelque précaution, & que s'ils étoient fort éloignés de m'accuser de mauvaise foi, leur propre intérêt ne les obligeoit pas moins

Cependant mon sort étoit toujours le même. Je prenois tous les soirs un tendre congé de Mdme. de Sonsfeld et de la Mermann, n'étant pas sûre de les revoir le lendemain. Je fis remettre secrètement

Cette nouvelle outre le chagrin qu'elle me causa, par l'intérêt que je prenois au destin de mon frère, m'en attira d'autres. La princesse Wilhelmine s'étoit flatté jusqu'alors de l'épouser; dans l'idée que je pouvois y contribuer, elle m'avoit fait toutes les avances imaginables. J'avois pris ses caresses pour argent comptant, ne m'étant point doutée de son dessein. J'aurois fort souhaité qu'une de mes belles-soeurs eût pu convenir

Lyon, 11 septembre 1672. Je suis ravie de pouvoir croire que vous m'avez un peu regrettée; ce qui me persuade que je le mérite, c'est le chagrin que j'ai eu de ne vous plus voir; j'ai fait vos complimens au charmant ; il les a reçus, comme il le devoit, j'en suis contente; si je prenois autant d'intérêt en lui que M. de Coulanges, je serois plus aise de ce qu'il dit de vous, pour lui que pour vous. Madame d'Assigni a gagné son procès tout d'une voix. Envoyez-moi M. de Corbinelli; son appartement est tout prêt; je l'attends avec une impatience, qui mérite qu'il fasse ce petit voyage; toutes nos beautés attendent, et ne veulent point partir pour la campagne qu'il ne soit arrivé; s'il abuse de ma simplicité, et que tout ceci se tourne en projets, je romps pour toujours avec lui. Adieu, ma vraie amie. C'est

Mais j'avoue que je parlois d'après mes goûts plus que d'après les siens: car je pensois bien que, sans l'occupation des affaires publiques et l'influence qu'elles donnent, il ne pouvoit être content. Sa femme parut sensible au soin que je prenois d'affoiblir l'impression du coup dont il étoit frappé.