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Beaulté lors vint, de costé moy s'assist, Ung peu se teut, puis doulcement m'a dist: Amy, certes, je me donne merveille Que tu ne veulx pas que l'en te conseille; Au fort saiches que tu ne peuz choisir, Il te convient

Souvent y ay porté penance, Et si pou de biens amassé, Que, quant je seray trespassé, A mes hoirs lairray pou chevance. Des amoureux, etc. Mon cueur, n'entreprens trop de choses, Tu peulz penser ce que tu veulz, Et faire selon que tu peuz, Et dire ainsi comme tu oses. Qui vouldroit sur ce trouver gloses? Je men rapporteray

J'ay une voisine prochaine Que j'aime d'amour souveraine Gallathee tu la congnois Je suys chascun jour de sepmaine Pour elle en douleur et en peine Tu le peulz entendre a ma voix Elle m'aime bien touteffois Veu cella que j'ay apperceu Ou par ses dictz je suys deceu Tu la congnois et peuz sçavoir Se femme est pour me decevoir Si te pry dy m'en verité Et vrayement je feray devoir De payer a ta voulenté

Amour vit bien ma contenance, Si me dist: Amy, je vous prie, S'il est riens dessoubz ma puissance Que vueilliez, ne l'espargniez mie. Tant plain fu de merencolie, Que je ne peuz

Apres agreable service Receu pour le commencement Se elle se treuve en lieu propice Dy luy quelque mot hardiement En amours tout secretement Car par adventure que adoncques Auras d'elle courtoisement Cella que avoir tu ne peuz oncques. Non scivit interdum pudor illi promere votum. Sed quod habere cupit hoc magis illa vocat

Je ne me peuz oncques tenir Que son nom ne luy demandasse Luy priant par son bon plaisir Mais qu'il n'en eust point desplaisir Que son nom de luy emportasse Il le m'accorda de sa grace Disant je vous congnois assez Et veulx bien que me congnoissez

Illum cum videam michi consule quid sibi dicam Quod michi tu dices tutus ipsa loquaris Conseille moy ce que tu veulx Que je dye a ton amoureux Pamphille mais que je le voye Et s'il y a entre vous deux Aucune amour/ car tu luy peuz Donner ou desconfort ou joye Mais que ton oppinion aye Plus seurement je parleray De ce pour quoy je suis envoye Pour tant dy moy que je diray

Quant je party derrainement De ma souveraine sans per, Que Dieu gard et luy doint briefment Joye de son loyal penser, Mon cueur lui laissay emporter; Oncques puis ne le peuz ravoir, Si m'esmerveille, main et soir, Comment j'ai vesqu tant de jours Depuis sans cueur, mais pour tout voir, Ce n'est que miracle d'Amours.

Assez ne m'en peuz merveiller Qu'aucuns amoureux ont creance D'estre de ceulx de l'observance, Mais plus n'y veulent travailler. Je dy que leur vaulsist trop mieulx Plus large reigle avoir choisie; Par servir jeunes, et puis vieulx, Laisser tout, c'est ypocrisie. Autre nom leur convient bailler, C'est apostat, qui pour doubtance D'avoir un peu de penitance, Ont voulu Loyaulté soiller.

Sa lance fut de haulte emprinse Grant cueur luy donna son espee Le forgeur s'appelloit maistrise Sa dague se nommoit franchise Pour estre vaincueur de l'armee Quant j'euz sa façon regardee Vice je n'y peuz parcevoir Fors seullement de trop vouloir