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Les gladiateurs étaient de deux sortes, forcés et volontaires. Ils étaient tirés de différentes conditions: d'esclaves payés pour cet objet; des criminels; des captifs barbares pris

Plus d'une fois au sortir de ces lectures, réveillé par l'approbation véhémente, le pantellement de ces corps de gladiateurs, le fluide de ces âmes irresponsables comme la nature même, il lui semblait que son rêve venait de s'épancher dans la réalité.

On sait que les dames romaines se rendaient, sous un déguisement, aux lieux les gladiateurs s'exerçaient nus par des combats préparatoires. Cachées dans une loge, elles assistaient

Hélas! Capoue est de nos jours un de ces noms menteurs comme nous en ont tant légués les menteurs historiens de Rome; cependant il faut le dire, aux ruines qui existent encore, il est facile de voir de quelle importance était cette fameuse ville qui, selon Tite-Live, fut le tombeau de la gloire d'Annibal. Capoue, cette ville de la Campanie, dont la civilisation étrusque avait de cinq cents ans devancé la civilisation de Rome, et que Rome, la grande jalouseuse de toutes les gloires, traita comme Carthage, avait un magnifique amphithéâtre dont on peut encore admirer les ruines; car ce fut Capoue, la ville civilisée par excellence, qui inventa les combats de gladiateurs. D'où venait cette férocité instinctive aux féroces habitans de la Campanie? de l'excès des voluptés mêmes. Quand on est blasé sur les plaisirs doux et humains, il faut bien inventer d'autres plaisirs cruels et sanglans. Cicéron, qui, en sa qualité d'avocat, n'était jamais embarrassé de répondre par un paradoxe ou par une antithèse

Ie ne blasme point celles qui se contentent d'estre seruies d'vn honeste homme , et lors qu'il ne s'agit que d'vn honeste conversation de la parole et du regard: I'en blasme seulement l'effusion de sang et ceux qui comme vous sont gladiateurs

La Solfatare est le Forum Vulcani de Strabon. A quelques pas de la Solfatare sont les restes de l'amphithéâtre appelé en même temps Carceri, nom qui a prévalu sur l'autre et qui rappelle les persécutions chrétiennes du deuxième et du troisième siècles. C'est dans cet amphithéâtre que le roi Tiridate, amené par Néron, qui lui faisait remarquer la force et l'adresse de ses gladiateurs, voulant montrer quelle était sa force et son adresse

«Crassus a écrasé les gladiateurs; Hérode a égorgé les enfants; Charles IX a exterminé les huguenots, Pierre de Russie les strélitz, Méhémet-Ali les mameluks, Mahmoud les janissaires; Danton a massacré les prisonniers. Louis Bonaparte venait d'inventer un massacre nouveau, le massacre des passants.

En 1808, Spontini admit la grosse caisse et les cymbales dans la marche triomphale et dans l'air de danse des gladiateurs de la Vestale. Plus tard il s'en servit encore dans la marche du cortége de Telasco de Fernand Cortez. Il y avait jusque-l

Une seconds difficulté, pour l'auteur, était dans le caractère étrangement et violemment exceptionnel des sentiments et de l'héroïsme de ses personnages. Ils ont soif de souffrir (n'oubliez pas de quelles souffrances inouïes, démesurées et prolongées il s'agit ici). De cette disposition surhumaine, Renan donne ces explications: «L'exaltation et la joie de souffrir ensemble les mettaient dans un état de quasi anesthésie. Ils s'imaginaient qu'une eau divine sortait du flanc de Jésus pour les rafraîchir. La publicité les soutenait. Quelle gloire d'affirmer devant tout un peuple son dire et sa foi! Cela devenait une gageure, et très peu cédaient. Il est prouvé que l'amour-propre suffit souvent pour inspirer un héroïsme apparent, quand la publicité vient s'y joindre. Les acteurs païens subissaient sans broncher d'atroces supplices (?); les gladiateurs faisaient bonne figure devant la mort évidente, pour ne pas avouer une faiblesse sous les yeux d'une foule assemblée. Ce qui ailleurs était vanité, transporté au sein d'un petit groupe d'hommes et de femmes incarcérés ensemble, devenait pieuse ivresse et joie sensible. L'idée que le Christ souffrait en eux les remplissait d'orgueil et, des plus faibles créatures, faisait des espèces d'êtres surnaturelsEt encore: «Ceux qui avaient été torturés résistaient étonnamment. Ils étaient comme des athlètes émérites, endurcis

On connaît deux autres pièces de Sade qui furent reçues, la première, au Théâtre Français, en 1790 (le Misanthrope par amour, Sophie et Dufrasne) la seconde au théâtre Favart (l'Homme dangereux, ou le Suborneur). Ces comédies sont en vers; elles n'ont pas été imprimées. La Biographie universelle indique seize autres pièces de divers genres (il serait sans intérêt d'en donner les titres) dont les manuscrits restèrent entre les mains de la famille; elle mentionne un devis raisonné sur le projet d'un spectacle de gladiateurs,