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Si ce néo-Grec, que son culte de la nature n'empêche point de montrer dans les choses religieuses les tolérances tendres et amusées d'un Renan, nous parle d'aventure de l'Assomption ou de la Semaine sainte, il y reconnaîtra les fêtes symboliques de l'éternel amour; il célébrera l'assomption de la femme, Ève ou Vénus anadyomène, et pleurera avec les belles Syriennes sur le cadavre d'Adonis.

Renan contait, ce soir, que Boccace dit quelque part être en adoration devant la couverture d'un Homère qu'il a dans sa bibliothèque, et dont il ne peut comprendre un mot. Il est en extase devant le dos et le nom du volume. Les religions littéraires ressemblent aux religions. Il y a, chez presque tout le monde un respect, admiratif pour le beau qui ne leur parle pas leur langue.

Ainsi, l'esprit de Paris déteint sur ses hôtes. Il faut s'en réjouir. J'attends, pour ma part, les meilleurs résultats de ce congrès multicolore des races dans la ville de Renan et de Meilhac, dans la cité railleuse aux boulevards illustres. J'espère que les étrangers, même les plus jaunes et les plus noirs, s'y imprégneront, fût-ce

Je ne me rappelle plus, dit Renan, mais c'est admirable. Eh bien! qu'en dites-vous, l

Je songeais, en lisant ces pages fines et fortes, qu'il est amusant pour le curieux de vivre en un temps comme celui-ci, en un temps l'on peut comparer le petit David en burnous de M. Ernest Renan au majestueux David que la statuaire du treizième siècle nous montre pensif dans sa barbe blanche, sous sa lourde couronne, et tenant entre ses doigts la lyre prophétique.

Lady Dufferin apparaît comme Lady Duffreen, la puissante Vice-Reine de la Reine ce qui est assurément un des vers blancs les plus terribles que nous ayons rencontrés depuis pas mal de temps sur notre route. M. Renan est «un prêtre du Frangestan» qui écrit un «français papillotant», Lord Tennyson un homme que nous honorons pour ses chants, plus grand que Saadi lui-même,

Renan, il est vrai, suppose que ces tyrans seraient bons. Il le suppose parce que cela lui fait plaisir, et bien que la nature même des moyens de compression qu'il leur prête et le fait même de tourner la science en instrument de domination et de terreur soient peut-être contradictoires

Je dois du moins indiquer les relations particulièrement cordiales qu'il entretenait avec M. Ernest Renan. C'était un legs de Michel Lévy. M. Renan a raconté dans ses Souvenirs, non sans charme, sa première rencontre avec l'éditeur auquel il est resté fidèle.

Marchenoir avait la réprobation scatologique. Le bégueulisme cafard des contemporains d'Ernest Renan l'avait rigoureusement blâmé pour l'énergie stercorale de ses anathèmes. Mais, avec lui, c'était une chose dont il fallait qu'on prît son parti. Il voyait le monde moderne, avec toutes ses institutions et toutes ses idées, dans un océan de boue. C'était,

Après dix ans de travail solitaire, acharné, enragé, sans publicité, presque sans relations, un jour un de nos amis, M. de Chennevières, vint nous dire que la maîtresse d'un des grands salons de Paris, ayant lu nos livres, désirait nous connaître. C'était la première fois qu'un salon s'ouvrait devant nos titres littéraires. Il y avait presque quatre ans que nous n'avions mis d'habit. Nous allâmes dans ce salon, dans le salon de cette femme, une artiste qui est coupable d'être née princesse. Nous y trouvâmes toutes les libertés et presque toutes les intelligences, des artistes et des hommes de lettres comme nous, des philosophes, des savants, des poètes: M. Renan et M. Berthelot, M. Claude Bernard et M. Taine, M. Sainte-Beuve et M. Bertrand, M. Théophile Gautier, M. Gustave Flaubert, M. Paul de Saint-Victor, M. Dumas fils, M.