United States or Tokelau ? Vote for the TOP Country of the Week !


Je ne mentionnerai pas ici la publication presque entièrement terminée des ouvrages inédits d'Abailard, par M. Cousin, le second comité étant spécialement chargé de la direction de tout ce qui concerne la littérature, la philosophie, les sciences et les arts, dans leurs rapports avec l'histoire générale.

Plusieurs monastères semblables s'élevèrent autour, et quelques années après la mort d'Abailard Héloïse fut déclarée chef d'ordre par le pape. Mais sa gloire est dans son amour si constant et si désintéressé.

La froideur d'Abailard fait un étrange contraste avec l'exaltation des sentiments exprimés par Héloïse: «Dieu le sait! en toi je ne cherchai que toi! rien de toi, mais toi-même, tel fut l'unique objet de mon désir. Je n'ambitionnai nul avantage, pas même le lien de l'hyménée; je ne songeai, tu ne l'ignores pas,

Philippe s'était fait traduire la Consolation de Boèce, les livres de Vegèce sur l'art militaire, et les lettres d'Abailard et d'Héloïse . Les infortunes universitaires et amoureuses du célèbre professeur, si maltraité des prêtres, étaient un texte populaire au milieu de cette grande guerre du roi contre le clergé. Philippe le Bel s'appuyait sur l'Université de Paris ; il caressait cette turbulente république, et elle le soutenait. Tandis que Boniface cherchait

Les vrais artistes du XIIIe siècle, orateurs, comédiens, mimes, bateleurs enthousiastes, c'étaient les Mendiants. Ceux-ci parlaient d'amour et au nom de l'amour. Ils avaient repris le texte de saint Augustin: «Aimez et faites ce que vous voudrezLa logique, qui avait eu de si grands effets au temps d'Abailard, ne suffisait plus. Le monde, fatigué dans ce rude sentier, eût mieux aimé se reposer avec saint François et saint Bonaventure sous les mystiques ombrages du Cantique des Cantiques, ou rêver avec un autre saint Jean une foi nouvelle et un nouvel

Eh! mais c'est l'aventure d'Abailard, transposée

D'autres plus sérieux partirent pour Salerne ou Montpellier, les croyants de la nature et de la science trouvaient un abri. Voy. Il n'est pas de souvenir plus populaire en France que celui de l'amante d'Abailard.

La chute de l'homme fit la grandeur de la femme: sans le malheur d'Abailard, Héloïse eût été ignorée; elle fût restée obscure et dans l'ombre; elle n'eût voulu d'autre gloire que celle de son époux. À l'époque de leur séparation, elle prit le voile, et lui bâtit le Paraclet, dont elle devint abbesse. Elle y tint une grande école de théologie, de grec et d'hébreu.

La forme seule des lettres d'Abailard et d'Héloïse indique combien la passion d'Héloïse obtenait peu de retour. Il divise et subdivise les lettres de son amante; il y répond avec méthode et par chapitres. Il intitule les siennes: «À l'épouse de Christ, l'esclave de ChristOu bien: «À sa chère soeur en Christ, Abailard, son frère en ChristLe ton d'Héloïse est tout autre: «À son maître, non,

L'Héloïse du douzième siècle était une pauvre orpheline, d'origine incertaine, mais de naissance probablement cléricale et monastique . Née vers 1101, elle était de l'âge de la renommée d'Abailard. Le prieuré d'Argenteuil fut l'asile de son enfance délaissée. De ce cloître, elle apprit le latin, le grec et même l'hébreu, elle vint