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[Note 125: «Abailard est orthodoxedit Mme Guizot, «il ne veut pas cesser de l'être; une conviction préalable détermine le but auquel il veut arriver, et l'examen n'est pour lui qu'une manière de s'exercer dans un cercle dont il est déterminé

Il est intéressant, mais il n'a pas été composé d'après les autorités contemporaines, et l'auteur a pris pour historiques tous les détails romanesques inventés par D. Gervaise. Abailard et Héloïse, avec un aperçu du XIIe siècle, par F.C. Turlot, 1 vol. in-8°, 1822. L'article d'Abélard dans l'Histoire littéraire de la France, ainsi que celui d'Héloïse.

Abailard était condamné d'avance. On se borne

Toute cette grandeur perdit Cîteaux. Elle se trouva, pour la discipline, presque au niveau de la voluptueuse Cluny. Celle-ci, du moins, avait de bonne heure affecté la douceur et l'indulgence. Pierre-le-Venérable y avait reçu, consolé, enseveli Abailard. Mais Cîteaux corrompue conserva, dans la richesse et le luxe, la dureté de son institution primitive. Elle resta animée du génie sanguinaire des croisades, et continua de prêcher la foi en négligeant les oeuvres. Plus même l'indignité des prédicateurs rendait leurs paroles vaines et stériles, plus ils s'irritaient. Ils s'en prenaient du peu d'effet de leur éloquence

La forme seule des lettres d'Abailard et d'Héloïse indique combien la passion d'Héloïse obtenait peu de retour. Il divise et subdivise les lettres de son amante; il y répond avec méthode et par chapitres. Il intitule les siennes: «À l'épouse de Christ, l'esclave de ChristOu bien: «À sa chère soeur en Christ, Abailard, son frère en ChristLe ton d'Héloïse est tout autre: «À son maître, non,

Il y allait pourtant du christianisme tout entier: il était attaqué par la base. Si le péché originel n'était plus un péché, mais une peine, cette peine était injuste, et la Rédemption inutile. Abailard se défendait d'une telle conclusion; mais il justifiait le christianisme par de si faibles arguments, qu'il l'ébranlait plutôt davantage en déclarant qu'il ne savait pas de meilleures réponses. Il se laissait pousser

S. Bern. epist. 88 ad Cardinales: «Irridetur simplicium fides, eviscerantur arcana Dei, quæstiones de altissimis rebus temerarie ventilantur81 page 224, note 1 Abailard voulut réformer les moeurs de l'abbaye de Saint-Denis...

Suites de la Croisade. Les Communes. Abailard. Première moitié du douzième siècle.

Toute cette grandeur perdit Cîteaux. Elle se trouva, pour la discipline, presque au niveau de la voluptueuse Cluny. Celle-ci, du moins, avait de bonne heure affecté la douceur et l'indulgence. Pierre le Vénérable y avait reçu, consolé, enseveli Abailard. Mais Cîteaux corrompue conserva, dans la richesse et le luxe, la dureté de son institution primitive. Elle resta animée du génie sanguinaire des croisades, et continua de prêcher la foi en négligeant les oeuvres. Plus même l'indignité des prédicateurs rendait leurs paroles vaines et stériles, plus ils s'irritaient. Ils s'en prenaient du peu d'effet de leur éloquence

Les formes les plus usitées sont Abailard ou Abélard. Le dernière est celle que préfèrent Bayle, l'Histoire littéraire, et M. Cousin. (Ab. Op., praefat., p. 3; Not., p. 1141. Bayle, Dict. crit., art. Abélard.) Il n'existe aujourd'hui personne du nom d'Abélard dans le canton de Vallet le Pallet est situé, au témoignage de M. le juge de paix du canton; mais le nom d'Abélard n'est point inconnu