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Pendant les Cent-Jours, quoiqu'il montrât ce qu'on eût, chez tout autre, appelé de l'énergie, il avait cessé d'être Napoléon. C'était un autre homme, un homme condamné. «Je ne puis m'empêcher de croire», dit Pasquier qui était en contact direct et constant avec son entourage, «que son génie, comme sa force physique, était dans une décadence profondeIl se laissait tracasser par sa nouvelle législature et montrait une sorte de passivité, symptôme nouveau chez lui et très significatif. On dit, c'est Sismondi qui nous l'affirme, que ses ministres,

Le lieutenant en premier Blanc de Lacombe s'était offert de bonne volonté pour partir; on comptait et l'on devait compter sur son départ. Cependant il ne partit pas: sa mère le détourna de l'engagement qu'il avait pris, quoique ce fût un engagement d'honneur. La Restauration récompensa le respect filial qui avait sacrifié la parole donnée. Du moins cet officier eut la pudeur de ne pas reprendre l'uniforme impérial pendant les Cent-Jours. On le considérait comme un bon militaire, comme un homme de bien; il est même

Peu avant les Cent-Jours, Monsieur avait fait un voyage dans le Midi; sa grâce et son obligeance lui avaient procuré de grands succès. À Chambéry, il logea chez monsieur de Boigne et le traita avec bonté. Le lendemain, avant de partir, le duc de Maillé lui remit de la part du prince six croix d'honneur,

Il se vantait, dès lors, de n'avoir repris de service auprès de l'Empereur, pendant les Cent-Jours, que pour le trahir et d'avoir conservé une correspondance active avec monsieur le duc de Berry, espèce d'excuse qui m'a toujours paru beaucoup plus odieuse que la faute dont on l'accusait.

Je quitte sur-le-champ le ministère de l'intérieur pour reprendre mon cours. Attitude inquiète des classes moyennes au retour de Napoléon. Ses motifs légitimes. Sentiments des peuples comme des gouvernements étrangers envers Napoléon. Rapprochement apparent et lutte secrète de Napoléon et des libéraux. Les Fédérés. Carnot et Fouché. Explosion de la liberté pendant les Cent-Jours, même dans le palais impérial. Louis XVIII et son conseil

Mais c'est l'histoire des Cent-Jours que vous me faites l

J'aime les saccades de son existence qui fut menée par la générosité et le scepticisme, par l'exaltation et le calcul. J'aime ses convictions, qui eurent aux Cent-Jours des détours un peu brusques,

Dès le lendemain de cette double victoire, la liberté politique en remporta une autre, peut-être encore plus difficile et plus significative. Sous l'impulsion de la réaction bien naturelle contre les Cent-Jours, les élections amenèrent sur la scène une Chambre des députés ardente

Ceux-ci, forcés d'accepter Bonaparte, le contraignirent pendant les Cent-Jours

Nous observions attentivement, mes amis et moi, les progrès de cette situation impériale et de ces dispositions publiques; ce fut bientôt notre conviction profonde que Napoléon tomberait et que Louis XVIII remonterait sur le trône. Et en même temps que tel nous apparaissait l'avenir, nous étions de plus en plus convaincus que, dans le déplorable état l'entreprise des Cent-Jours avait jeté la France, au dedans et au dehors, le retour de Louis XVIII était pour elle la meilleure chance de retrouver au dedans un gouvernement régulier, au dehors la paix et son rang dans l'ordre européen. Dans la vie publique, la prudence et le devoir veulent également qu'on ne se fasse aucune illusion sur le mal et qu'on accepte fermement le remède, quels qu'en soient l'amertume et le prix. Je n'avais point pris de part active