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«J.-Ch.-L. SIMONDE SISMONDI. «Pescia, 25 juin 1807

Ce fait, dont Sismondi ne parle pas, est confirmé par Petrus Cyrneus (de Rebus corsicis, lib. III). Selon lui, c'est Jacques Benesia qui rompit la chaîne: l'amiral était Jean de Campo-Fregoso, frère du doge Thomas que le baron de Corthuy venait de rencontrer

Un ami de Mme de Staël, M. de Sismondi, Toscan d'origine, Genevois de séjour, Français de goût, l'embarrassait beaucoup par ses correspondances très-indiscrètes; il ne cessait de la provoquer, avec un défaut de tact qui touchait par la candeur

Tel qu'il est cependant, l'essai de Sismondi ne doit point passer inaperçu. Sans compter qu'il était comme la consécration officielle du roman historique, il imposait aux futurs «émules de Walter Scott» un plus grand souci de l'exactitude et un plus grand respect de la vérité. Le genre devait s'attacher désormais

Nous voici, dès cette première lettre, introduits dans le monde de Mme de Staël. Entre le château de Coppet et le palais du Lung' Arno, Sismondi sera désormais un intermédiaire actif et dévoué. Plus d'un curieux détail, ignoré des biographes les mieux informés, des historiens littéraires les plus pénétrants, va nous être révélé dans ses messages. Pourquoi n'avons-nous pas les lettres de Mme d'Albany? Le tableau serait bien autrement complet; profitons du moins des pages qui nous restent. Mme d'Albany a répondre immédiatement

»La tragédie est achevée, mais maintenant vient le travail de la copie et de la correction. C'est un ouvrage fort long (quarante-deux feuilles de grand papier, de quatre pages chaque), et je crois qu'il formera plus de cent quarante ou cent cinquante pages d'impression, outre plusieurs extraits et notes historiques que je veux y joindre en forme d'appendice. J'ai suivi exactement l'histoire. Le récit du docteur Moore est en partie faux, et, somme toute, c'est un absurde bavardage. Aucune des chroniques (et j'ai consulté Sanuto, Sandi, Navagero, et un siége anonyme de Zara, outre les histoires de Laugier, Daru, Sismondi, etc.), ne porte ou même ne fait entendre que le doge demanda la vie; on dit seulement qu'il ne nia pas la conspiration. Ce fut un des grands hommes de Venise. Il commanda le siége de Zara, battit quatre-vingt mille Hongrois, en tua huit mille, et en même tems ne quitta pas la ville qu'il tenait assiégée; prit Capo-d'Istria; fut ambassadeur

Un romancier n'est pas un historien, avons-nous dit. La réciproque peut être vraie aussi, et Sismondi en est une assez bonne preuve. L'exactitude historique est remarquable dans Julia Sévéra, et personne ne doute que l'auteur ne soit admirablement informé sur «l'an 492». Il est visible que dans le roman ont passé «les recherches et les travaux consacrés

L'illustre Sismondi, ce persévérant travailleur, honnête et judicieux, dans ses annales politiques s'élève rarement aux vues d'ensemble. Et, d'autre part, il n'entre guère dans les recherches érudites. Lui-même avoue loyalement qu'écrivant

[Note 2: Jean-Charles-Léonard Simonde de Sismondi,

C'est l'avis de M. Simonde Sismondi, dans son Histoire déj