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En novembre 1864, M. Charles A. Washburn, ministre résidant des Etats-Unis d'Amérique dans la République, prit congé du gouvernement pour se rendre temporairement dans son pays. Les sentiments du ministre américain

Oui, vous avez bien lu, les tortures mot vague de M. Washburn, ont pris une forme plus arrêtée sous la plume autrement haineuse de M. Le Long. «La question aux tenailles entre dans la politique traditionnelle de la dynastie des Lopezdéclare simplement, carrément, M. Le Long, comme si une chose aussi monstrueuse n'avait pas besoin d'être démontrée.

En pareilles circonstances, la mission pacifique de M. Washburn, conduite convenablement, honorablement, comme il convenait au ministre d'une grande nation de la conduire, ne pouvait pas manquer de réussir; malheureusement, M. Washburn alla chercher ailleurs les inspirations qui le dirigeaient, et il fut cause que la guerre, qui allait finir, continua plus désastreuse que jamais. Pour la première fois, et

Le plan dressé par Benigno Lopez, avec le crayon de M. Washburn, et transmis par celui-ci au général brésilien, est, en effet, une des pièces les plus importantes du procès. En expliquant, en justifiant la manoeuvre, imprudente, en apparence, du maréchal Caxias, cette pièce suffit pour ne laisser aucun doute sur l'existence du complot tramé

On ne peut qualifier trop sévèrement la conspiration dont M. Washburn est l'agent essentiel. Elle ne tendait

Cependant, le maréchal possédait un moyen certain pour établir sérieusement son innocence et, du même coup, celle de M. Washburn et aussi celle de Benigno Lopez et des autres chefs de la conspiration; c'était de prouver que le mouvement circulaire qui lui a ouvert l'intérieur du Paraguay, est bien une conception de son génie. Cette démonstration n'a pas été faite... et pour cause.

Et cet homme, M. Washburn, qui prétendait avoir reçu de son gouvernement l'ordre de «faire tout ce qui est possible pour la liberté des peuples de l'Amériquemanquait ainsi doublement

On est donc bien mal inspiré, quand on a écrit les lignes qui précèdent, de traiter de voleur et d'assassin le chef de l'Etat Paraguayen et de déclarer «qu'il n'y a jamais eu de conspirationAjoutons immédiatement que M. Washburn n'a osé formuler ces odieuses accusations que lorsqu'il n'a plus foulé le sol de la République, et, aussi, lorsqu'il s'est vu confondu par les déclarations de ses complices. Il comptait également sur le blocus pour intercepter la réponse du Paraguay. Ayant seul la parole, il entraînerait l'opinion

M. Washburn ne cessa de faire

Et ce n'est pas seulement la déclaration, si précise de Benigno Lopez qui flétrit le caractère de M. Washburn; un autre conspirateur, le juge Jose Vicente Urdapilleta, tient du même Benigno, qu'un deuxième présent de 500 onces et de 10,000 piastres en billets, a été fait au même M. Washburn pour «les services très-importants qu'il rendait