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Peu de temps après des déserteurs des gardes wallonnes se rendirent au camp. Leurs dépositions donnèrent la conviction que les propriétaires, les honnêtes gens étaient sans influence, et l'on dut croire que toute conciliation était impossible.

Son alliance et son offre furent repoussées; mais, tandis que, d'une part, leur rejet pèse de tout son poids sur la mémoire des hommes néfastes qui courbèrent les provinces wallonnes sous le joug de l'Espagne, de l'autre, aux noms vénérés de Guillaume de Nassau et de Charlotte de Bourbon demeure indissolublement attaché le glorieux souvenir d'un dévouement rehaussé par la soumission volontaire au plus grand des sacrifices.

Mais l'Espagne ne garda point les Pays-Bas, et ceux-ci ne demeurèrent pas unis. Malgré la contiguïté géographique, il y avait de grandes différences, entre ces dix-sept provinces, les unes maritimes et les autres continentales, les unes riches et les autres pauvres, les unes bourgeoises et les autres féodales, les unes germaniques et les autres wallonnes.

A un traité issu des troubles d'Arras, et conclu le 6 janvier 1579 par les provinces wallonnes d'Artois, de Hainaut, par les villes de Lille, de Douai, d'Orchies, puis lancé dans le pays comme un brandon de discorde, il avait été répondu par un traité d'union, que les députés de la Gueldre, de Zutphen, de la Hollande, de la Zélande et de quelques autres contrées s'étaient empressés de signer, le 23 janvier, et de publier, le 29,

Monsieur le président du corps législatif, mes troupes ayant, au combat de Burgos, pris douze drapeaux de l'armée d'Estramadure, parmi lesquels se trouvent ceux des gardes wallonnes et espagnoles, j'ai voulu profiter de cette circonstance et donner une marque de ma considération aux députés des départemens au corps législatif, en leur envoyant ces drapeaux pris dans la même quinzaine j'ai présidé

C'est au point que certains Belges rêvent de constituer deux gouvernements différents, l'un réunissant les populations wallonnes, l'autre, les pays de langue flamande. Ils n'auraient de commun que le même souverain et ce serait, en somme, quelque chose comme la monarchie austro-hongroise.

Cependant, la ville de Burgos était occupée par l'armée d'Estramadure, formée en trois divisions: l'avant-garde composée des gardes wallonnes et espagnoles et du corps d'étudians des universités de Salamanque et de Léon, formant plusieurs bataillons; plusieurs régimens de ligne et des régimens de nouvelle formation, formés depuis l'insurrection de Badajoz, portaient cette armée

Un matin, Paris se réveilla cerné par de nouvelles troupes espagnoles, wallonnes et italiennes. On annonçait fastueusement l'arrivée de chariots remplis de doublons, pour allécher les rentiers et les pensionnaires. Et c'était entre les Espagnols triomphants et les ligueurs enchantés un échange de civilités et des accolades