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Ce sujet peut sembler aride. Le mot de traduction n'éveille pas des idées bien fraîches ni une attente bien vive. Qu'est-ce que l'examen d'une traduction sinon une critique toute de détails, l'œuvre monotone du vanneur qui, en nettoyant son blé, s'environne de poussière? Mais le secret d'une bonne traduction suppose quelquefois des qualités si élevées de l'âme, des procédés si délicats de l'esprit, il y a, dans certains cas, si peu de différence entre traduire et produire, qu'un intérêt sérieux et vif peut s'attacher

Pendant qu'il la tient sous lui, elle se sent surtout conjurée par les yeux révulsés du vanneur et elle associera, par la suite, l'imploration de ces yeux aux scintillements livides des lampyres, aux raclements des grillons, aux notes expirantes du refrain des «pays de roses» et au rythme de l'ancienne chanson d'Ariaan: Van! Vanne! Vanci! Vanla!

Et sa voix livre aux vents qui l'emportent loin d'elle, Et le caresseront peut-être, l'infidèle, Cette chanson qu'il fit pour un vanneur de blé.

Comme dans une aire étendue les noires fèves ou les pois s'élancent du large van sous le souffle bruyant et l'effort du vanneur.

Tout cela descendait, montait comme une vague, s'élançait en pétillant; On eût dit que le corps, enflé d'un souffle vague, Vivait en se multipliant. Et ce monde rendait une étrange musique Comme l'eau courante et le vent, Ou le grain qu'un vanneur d'un mouvement rythmique Agite et tourne dans son van.

Blandine, en trottant, cesse de fredonner le refrain du jour pour se rappeler celui du vanneur: Van! Vanne! Vanvarla! Balle! Vole! Vanci! Vanla!