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Paris, 1732. J'ai été encore très-incommodée; j'ai eu six jours la fièvre, des douleurs effroyables dans tout le corps; je suis toujours fort oppressée et foible; les genoux et les mains me font mal. Je me trouve mieux aujourd'hui seulement, et je n'épargne pas les ports de lettres, étant persuadée comme je le suis, Madame, de votre amitié et de votre bonté pour moi. J'envoyai, étant encore bien malade, chez M. S.... le prier de venir me voir, voulant lui demander de vos nouvelles, et qu'il vous donnât des miennes. On ne me permit pas de lui parler, dont j'étois outrée. Il est venu aujourd'hui; il m'a appris le mariage de mademoiselle Ducrest avec M. Pictet. Ah! le bon pays que vous habitez, l'on se marie, quand on s'est aimé, et quand on s'aime encore. Plût

D'Argental n'est plus amoureux de mademoiselle de Tencin; elle ne l'occupe plus que par devoir; il n'est point aussi amoureux de la Couvreur, mais aussi prévenu de son mérite que s'il l'étoit encore; elle est très-incommodée depuis quelque temps: on craint qu'elle ne tombe en langueur.

Je suis très-incommodée depuis six semaines. J'ai de la diarrhée qui m'a débarrassée de mon rhumatisme et de mes coliques; mais le remède pourroit être plus dangereux que le mal. Je suis maigrie, et très-foible: je vais prendre de l'émétique. Adieu, Madame; aimez-moi toujours un peu. Soyez persuadée que personne ne vous aime plus tendrement, ne vous estime et ne vous honore plus parfaitement. Vous feriez le bonheur de ma vie, si je pouvois vivre avec vous. Notre séparation me paroît tous les jours plus cruelle et m'afflige sensiblement. Quelque malheur qu'il y ait