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Cette conception de la vie juive a été accueillie par les lettrés comme une révélation. Le rédacteur du Schahar a su développer, compléter et rendre accessibles

L'impulsion donnée par le Schahar s'est fait sentir dans tout le judaïsme. Le nombre de lecteurs hébreux augmenta considérablement, et l'intérêt pour cette littérature grandit.

Tel est l'exposé des idées qui lui ont valu des approbations nombreuses et plus encore d'animosités de la part des anciens défenseurs de l'humanisme allemand. Un d'entre eux, le poète Gottlober, fonda alors (en 1876) une revue rivale, Haboker Or, dans laquelle il plaida la cause de l'école de Mendelssohn. Cette revue, qui dura jusqu'en 1881, n'a pas pu supplanter le Schahar ni atténuer l'ardeur de Smolensky. Les obstacles de toute nature et les difficultés avec la censure russe n'ont pas pu davantage arrêter le vaillant apôtre du nationalisme juif. D'ailleurs le concours moral de tous les lettrés indépendants lui était acquis. Car Smolensky ne s'est jamais posé en croyant ni en défenseur du dogme. Bien au contraire, il a toujours guerroyé contre le rabbinisme. Il était persuadé que la propagande libre, la parole hardie fondée sur une connaissance du cœur de la foule et de ses besoins intimes amènerait la révolution naturelle et paisible, rendrait au peuple juif son esprit libre, son génie créateur et sa moralité élevée. Peu lui importe que la jeunesse ne soit plus orthodoxe: le sentiment national suffira au besoin

Mais la plupart des collaborateurs du Schahar avaient fait leurs débuts sous les auspices de Smolensky. Des savants allemands et autrichiens revinrent

Bientôt le Schahar devient le foyer d'une propagande ardente contre l'obscurantisme, propagande d'autant plus efficace qu'elle combattait le judaïsme arriéré au nom même de l'idéal séculaire du peuple juif, au nom de sa renaissance nationale. Il devient en même temps le centre d'une campagne hardie contre les réformes introduites dans la religion par les modernes, tout en admettant en principe la nécessité de réformes raisonnables, lentes, conformes

J.-H. Levin ( en 1845), surnommé Iehalel, un autre poète habituel du Schahar, doit sa renommée plus

La science historique et philosophique avait trouvé dans le Schahar un foyer sûr. Smolensky a su intéresser les lettrés

La disparition du Schahar s'ensuivit bientôt. Avec la disparition du Schahar nous touchons

Le Dr S. Rubin y a publié également la plupart de ses études philosophiques et spirituelles sur les origines des religions et sur l'histoire des peuples de l'antiquité. Lazar Schulman, l'auteur des contes humoristiques, a fait paraître dans le Schahar une étude très consciencieuse sur Heine. J. Levinson, J. Bernstein, M. Ornstein et le Dr A. Poriess, auteur d'un excellent traité de physiologie en hébreu, ont collaboré activement

La réputation du Schahar s'est surtout affermie grâce