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Des tapis de safran d'un rose pur jonchent ses rives, l'orage ne pousse jamais avec fracas la vague irritée. De légères et rustiques embarcations glissent sur des ondes paisibles, s'effeuillent les fleurs du pêcher et de l'amandier.

La rose, de ses pétales, Compte l'instant qui se suit En minutes inégales Qui s'effeuillent sans un bruit. Le temps pour toi se divise Selon que tu l'as pensé! Qu'il s'abrège ou s'éternise Il deviendra ton passé. Et, lorsqu'un jour de ta cendre Les roses refleuriront, Tu ne pourras plus entendre Les aiguilles qui feront,

Les roses d'automne s'étiolent, Les roses qui fleurissaient les tombes; Lentement s'effeuillent les corolles Et le sol froid est jonché de pétales qui tombent. N'est-ce pas d'une mélancolie bien douce?

» Bon ange; sème les roses sur les tombes de mes pères! donne les parfums aux fleurs qui s'effeuillent

Bah! tout cela ne durera pas! disaient certaines gens, qu'irritait ce tranquille bonheur basé sur la paix du foyer, sur le devoir et sur l'amour chrétien. Les fleurs se fanent, les roses s'effeuillent...

Dès son enfance, chez les Dobouziez, il réprouvait les arts insalubres, les travaux trop durs et trop exclusifs, les manoeuvres ne mettant en action qu'un seul côté du corps, les opérations exigeant un invariable coup de rein ou d'épaule, l'effort implacablement réclamé des mêmes agents musculaires. Il maudissait les ateliers créateurs de monstres, usines, hauts fourneaux, charbonnages, se déflorent, s'effeuillent et se dégradent les jeunes pousses humaines. Et il entretenait des utopies, rêvait un renouveau franchement païen refleurirait, libre et absolu, le culte du nu, l'adoration des formes ressenties et des chairs dévoilées. Que ne pouvait-il s'entourer d'affranchis du travail, d'une cour de plastiques figures humaines! Au lieu de statues et de tableaux il eût collectionné ou plutôt sélectionné des chefs-d'oeuvre vivants. Et dans son enthousiasme pour la beauté physique il blasphémait cette parole de la Genèse: «Tu gagneras ton pain

Hermann reprit alors: «Le malheur, c'est la vie. Les morts ne souffrent plus. Ils sont heureux! j'envie Leur fosse l'herbe pousse, s'effeuillent les bois. «Car la nuit les caresse avec ses douces flammes; Car le ciel rayonnant calme toutes les âmes Dans tous les tombeaux

O femmes! aimez-vous par vos secrets de larmes; Par les devoirs sans bruit s'effeuillent vos charmes; Après vos jours d'encens dont j'ai bu la douceur, Quand vous aurez souffert, appelez-moi: ma soeur!

Quand, vers deux heures, je reprends le chemin de mon palais de la Rotonde, un brûlant soleil rayonne sur les cèdres noirs, sur les saules qui s'effeuillent; comme en été, on recherche l'ombre. Et, près de ma porte,