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»Tu n'ignores pas entièrement, camarade, les troubles économiques qui remplirent le XXe siècle. Durant les cent dernières années de la domination capitaliste, le désordre de la production et le délire de la concurrence accumulèrent les désastres. Les capitalistes et les patrons essayèrent vainement, par des groupements gigantesques, de régler la production et d'anéantir la concurrence. Leurs entreprises mal conçues s'abîmèrent dans d'immenses catastrophes. Durant cette période d'anarchie la lutte des classes fut aveugle et terrible. Le prolétariat, accablé par ses victoires autant que par ses défaites, écrasé par les débris de l'édifice qu'il renversait sur sa tête, déchiré par d'effroyables luttes intestines, rejetant avec une violence aveugle ses chefs les meilleurs et ses amis les plus sûrs, combattait sans ordre, dans les ténèbres. Cependant il gagnait sans cesse quelque avantage: augmentation des salaires, diminution des heures de travail, liberté croissante d'organisation et de propagande, conquête des pouvoirs publics, progrès dans l'opinion étonnée. On le croyait perdu par ses divisions et ses erreurs. Mais tous les grands partis sont divisés et ils commettent tous des fautes. Le prolétariat avait pour lui la force des choses. Il atteignit vers la fin du siècle ce point de bien-être qui permet d'arriver

Les auxiliaires ordinaires des riches, commis, employés, courtiers, agents, leur gardèrent une fidélité inébranlable. À l'échéance, les garçons survivants de la banque sinistrée allèrent présenter leurs effets par les voies bouleversées, dans les immeubles fumants, et plusieurs, pour effectuer leurs encaissements, s'abîmèrent dans les flammes.

Huit jours, le régiment s'embourba, par les chemins unissant de petits villages pauvres. Une seule grange y abritait cent hommes. Les uniformes s'abîmèrent; les manteaux s'effrangeaient et pourrissaient

Tel était l'acharnement des misérables payés pour tout brûler, que des bateaux, qui se trouvaient en grand nombre sur la Moskowa, chargés de grains, d'avoine et d'autres denrées, furent consumés, et s'abîmèrent dans les eaux avec un pétillement effroyable. On avait vu des soldats de police russe attiser le feu avec des lances goudronnées. Dans les poêles de plusieurs maisons on avait placé des obus qui, venant