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Le vieillard étant arrivé le matin même, ainsi qu'il l'avait dit, était depuis deux jours en voyage; il était donc impossible qu'Iza eût pu, même télégraphiquement, le renseigner sur ce qui s'était passé; il recevait avec affabilité Danielo qui devait naturellement apporter les sommes tant attendues, cette dot sur laquelle il avait compté pour son échéance.

Il affirmait encore qu'Iza était presque sa fille, qu'il l'avait élevée, après l'avoir arrachée des mains des musulmans qui l'avaient volée... Or, dans l'idée de Fernand, ces deux malheureux étaient les dupes de Pierre... De l

Il lui sembla qu'Iza avait en souriant répondu

Ah! c'est le sauvage! fit-il en haussant les épaules pendant qu'Iza, éclatant de rire, disait: Voil

Tu as aujourd'hui beaucoup d'argent, Rig; tu vis sobrement et la somme que tu as aujourd'hui est pour toi plus qu'une fortune... Pourquoi ne veux-tu pas finir la vie odieuse que tu mènes? Pourquoi veux-tu voler même tes frères? Pourquoi? Parce que Rig est vieux et qu'ils sont jeunes;... qu'Iza sera toujours riche maintenant..

Quand Fernand sortit de chez le notaire, il était ivre d'amour et ébloui, fou de la fortune qu'Iza lui apportait; vainement il voulait être calme; mais, agité, fiévreux, il ne pouvait rester en place.

Georgeo était moins tranquille qu'Iza: il regardait sans cesse autour de lui, semblant craindre

Sa voix était douce comme un chant, il avait le même accent mélodieux qu'Iza... Il parlait l'allemand adouci par le patois des provinces valaques. C'était un enfant des montagnes. Il portait le costume singulier étrillé par l'usage des enfants des monts Karpathes. J'ai faim, Georgeo, dit Iza, je suis venue pour souper avec toi...

Georgeo restait pensif, il ne dit rien: mais Iza, qui l'observait et qui le connaissait, comprit qu'il avait pris une violente résolution. Toujours silencieux et pendant qu'Iza fermait les yeux comme pour s'endormir, il attela son cheval et se mit en route. La nuit venue, il traîna sa voiture dans un champ et rentra dans sa baraque. Il revêtit son costume de montagnard, ses chaussures étranges, mais souples, dont les lacets se tordaient autour de ses jambes, il glissa dans sa poche son revolver, son couteau dans sa ceinture et, ayant mis par-dessus une vieille blouse, il dit