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Il n'y a pas longtemps, l'hiver parisien n'était encore qu'un hiver français. C'est pour en faire un hiver du Nord qu'on a imaginé le bois de Boulogne et ses lacs. Si le bois de Boulogne est charmant, l'été, avec ses grands massifs, ses méandres capricieux, ses perspectives lumineuses et ses chemins sablés tout vivants de promeneurs et d'équipages, il est plus charmant encore par la neige. C'est alors que vous avez le droit de vous croire en pleine région norwégienne. Les taillis de sapins verts se profilent sur la grande tenture blanche qui éblouit; les arbres courbent leur front sous les panaches neigeux; dans les sentes écartées, recouvertes d'une couche de flocons vierges de toute trace humaine, vous pouvez apercevoir ç

Les fleurs des eaux referment leurs corolles, Des peupliers profilent aux lointains, Droits et serrés, leurs spectres incertains; Vers les buissons errent les lucioles; Les chats-huants s'éveillent, et sans bruit Rament l'air noir avec leurs ailes lourdes, Et le zénith s'emplit de lueurs sourdes. Blanche, Vénus émerge, et c'est la Nuit.

Sur l'arête d'une côte longue, pierreuse, toute nue et rouge; d'un rouge ardent, sans une herbe, sans un arbuste, et dominant la mer, la plage et le port, trois temples superbes profilent, vus d'en bas, leurs grandes silhouettes de pierre sur le ciel bleu des pays chauds. Ils semblent debout dans l'air, au milieu d'un paysage magnifique et désolé.

Les arcs-formerets sont engagés dans les parements des murs et se profilent comme une moitié d'arc-ogive ou d'arc-doubleau ; ils ne présentent que la saillie nécessaire pour recevoir la portée des remplissages des voûtes. Souvent,

L'oie de Noël est bien un vrai rôti de fête! Tandis que les cloches égrènent dans le ciel leurs joyeux carillons, que le boudin fume et crie sur le gril, que les marrons pétillent sous la cendre, que les gâteaux de famille profilent leur coupole feuilletée, l'oie fumante est placée au milieu de la table, aux applaudissements des convives.

Un second escalier de fer est martelé de leurs pas. Les marches reluisent comme du verre et de la profondeur au-dessous, quand les talons les frappent, une harmonie sourde et languissante monte. Les deux compagnons protègent de leurs lèvres taciturnes un silence de leurs âmes. Jean n'a des alentours qu'une vision fuyante, une ébauche qu'il est heureux de sentir indécise. La Citadelle, au loin posée sur la falaise grise comme sur un nuage, semble monter vers le ciel des pâleurs fauves se diffusent. Quelques arbrisseaux détachent leurs formes grêles du sol, comme avec une légèreté d'ailes. La rue Champlain s'enfuyait, légendaire et fascinatrice comme des reliques anciennes... Des pans de maisons se profilent avec une mélancolie sage; des toits se renfrognent en leur austérité d'aïeuls; des cheminées chancellent avec une bonhomie souriante; on eût dit que le pavé de bois se drapait, en un lourd manteau de gloire usée. De tous les recoins de l'enfoncement la jeune fille et son ami plongent, émanent des parfums d'histoire douce et des effluves de subtile tristesse. A leur gauche, un mur de pierres est plissé de rides comme le front d'un vieillard. La façade pimpante d'un magasin voûté donne l'impression d'une grimace au milieu du vaste sourire affligé des choses. Les exclamations bruyantes des enfants l

Vers l'est, la disposition de la caverne est très différente. De ce côté, se profilent, se dressent, se multiplient, se contournent, des centaines de piliers naturels, qui soutiennent l'intrados de la voûte. Une véritable forêt d'arbres de pierre, dont la superficie s'étend jusqu'aux extrêmes limites de la caverne.