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Mis à jour: 31 mai 2025
La salle était d'une saleté noire, le carreau et les murs tachés de graisse, le buffet et la table poissés de crasse; et une puanteur de ménage mal tenu prenait
À l'époque de leur rencontre, Dulaurier, non encore entré dans l'étonnante gloire d'aujourd'hui, vivait obscurément de quelques nutritives leçons triées pour lui, avec le plus grand soin sur le tamis de ses relations universitaires. Il venait de publier un volume de vers byroniens de peu de promesses, mais suffisamment poissés de mélancolie pour donner
Ce Sauvage, homme de bonnes façons le plus souvent, traita bien, d'abord, sa petite civilisée. Mais Sido, qui cherchait des amis, une sociabilité innocente et gaie, ne rencontra dans sa propre demeure que des serviteurs, des fermiers cauteleux, des gardes- chasse poissés de vin et de sang de lièvre, que suivait une odeur de loup. Le Sauvage leur parlait peu, de haut. D'une noblesse oubliée, il gardait le dédain, la politesse, la brutalité, le goût des inférieurs; son surnom ne visait que sa manière de chevaucher seul, de chasser sans chien ni compagnon, de demeurer muet. Sido aimait la conversation, la moquerie, le mouvement, la bonté despotique et dévouée, la douceur. Elle fleurit la grande maison, fit blanchir la cuisine sombre, surveilla elle-même des plats flamands, pétrit des gâteaux aux raisins et espéra son premier enfant. Le Sauvage lui souriait entre deux randonnées et repartait. Il retournait
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