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Mis à jour: 19 juin 2025


Le ton changeait encore avec le dernier poème, Namouna, et ne cessait plus de changer, tantôt cynique, tantôt éloquent et passionné, tantôt attendri. Musset y avait mis beaucoup de lui-même, et l'on sait s'il était «ondoyant et divers». C'est surtout dans la fameuse tirade sur don Juan qu'il s'est livré avec abandon.

La Nuit de mai parut le 15 juin dans la Revue des Deux Mondes, Musset a publié presque tout ce qui est sorti de sa plume depuis Namouna. Six mois après, vint la Nuit de décembre. Le poète s'était interrompu pour l'écrire de la Confession d'un Enfant du siècle, qui, dans ses deux derniers tiers on ne l'a pas oublié, est une véritable confession, dont la sincérité émut George Sand jusqu'aux larmes. Il ne changea pas de sujet en écrivant la seconde des Nuits, quoi qu'en ait dit Paul de Musset, dont c'est ici le lieu d'expliquer les confusions volontaires. Il avait deux raisons d'altérer la vérité: sa haine contre George Sand, qui l'animait

Quant au sujet de la pièce, il est contenu dans une des épigraphes de Namouna: «Une femme est comme votre ombre: courez après, elle vous fuit; fuyez-la, elle court après vous».

Mouvement, expression, tournure, rimes et le je ne sais quoi, l'accent, le timbre, tout y est... Cela doit être dans Namouna, ou plutôt dans quelque pièce un peu oubliée des premières poésies. C'est bien votre impression, n'est-ce pas? Or, ces vers sont tout bonnement de La Fontaine, et vous les trouverez dans le Berger et le Roi, au 10e livre des Fables.

Les pièces que nous venons de passer en revue sont inséparables. Elles forment l'épilogue du drame romantique de Venise et de Paris. C'est la portion originale entre toutes de l'oeuvre en vers de Musset, réserve faite pour le don Juan de Namouna et quelques morceaux des premiers recueils. Le Musset première manière avait subi le joug de la mode pour le rythme, le style, le décor, le choix des sujets. Il avait, en un mot, reçu du dehors une part de son inspiration. Dans le groupe de poèmes que dominent les Nuits, plus rien n'est donné aux influences étrangères. Ainsi que l'a dit Sainte-Beuve, «c'est du dedans que jaillit l'inspiration, la flamme qui colore, le souffle qui embaume la nature». Le poète est tout entier

Le poëme burlesque de Namouna, imitation littérale d'un chant de Don Juan, n'est qu'une jolie mystification poétique l'auteur vous mène jusqu'

Sur Djamileh, je répéterai ce que j'avais noté en 1877, que «je lui avais souvent entendu exprimer le désir d'écrire un opéra sur la Namouna de Musset». Le sort de «cette pauvre fille», c'était son expression, éveillait sa compassion.

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