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La cour de Yedo, en adoptant ces considérations, présente une contradiction réelle dans le fait, mais apparente seulement, par rapport au taïkoune. L'explication de cette nouvelle confusion est simple: c'est que le taïkoune, comme mandataire du mikado, n'a pas un gouvernement composé de ses seules créatures, mais aussi des agents du pouvoir central que la constitution politique introduit dans ses conseils. Il en résulte que le mauvais accueil, fait

Quant au Taïkoune, il est mandataire du Mikado. Dans l'ordre administratif du Kouandshiokou, il occupe le quatrième rang; dans l'ordre honorifique des Ikaï, il ne vient qu'en cinquième. Il ne possède pas l'autonomie de son pouvoir, et n'en peut conserver la puissance qu'en agissant comme mandataire. C'est précisément pour avoir abandonné ce rôle en usurpant,

Le lien de féodalité fut rompu. Les Daïmios ne considèrent plus le Taïkoune comme mandataire du Mikado. En signe de rupture, ils ne se portèrent

Malgré le lien qui existe entre le sineto et la personnalité du mikado, celui-ci protége les autres cultes qui reconnaissent son autorité. Il trouve même dans ces cultes des positions pour ses enfants. Ainsi, parmi les fils du souverain, les uns reçoivent des emplois de cour, d'autres prennent place comme grands prêtres du sineto ou comme bonzes bouddhistes.

Comme prince, le Taïkoune actuel est l'héritier d'une famille qui, vers le commencement du XVIIe siècle, rangea sous son autorité directe les territoires dont l'ensemble devait former l'apanage du gouvernement central. Cette usurpation, sanctionnée par le temps, fait du Taïkoune, comme prince, l'égal des grands Daïmios Kokshis; mais elle a laissé subsister l'autorité du Mikado, comme chef de la Confédération japonaise. Tous les princes suzerains ont intérêt

La divinité du mikado a nécessairement provoqué quelques mots sur la religion. La reconnaissance de cette divinité se complète

Trois fois par mois, elle réunit sous sa présidence la grande assemblée du Toujo, et porte devant elle les affaires qui intéressent le Japon. Toute innovation au pacte social doit être approuvée par le toujo, puis ensuite par le mikado. Cette assemblée réunit la grande noblesse du Japon, qui se trouve ainsi avoir autorité et pouvoir légal sur les décisions du taïkoune.

Cet état de choses une fois connu, la question se simplifie pour les gouvernants européens, qui voient dès lors dans quel sens il faut agir et quelle ligne de conduite il faut suivre. Nous sommes entrés dans cette voie normale en sollicitant la ratification par le Mikado des traités conclus avec le Taïkoune. A cette occasion, l'ordre légal fut soutenu par les grands Daïmios suzerains, qui pressèrent le Mikado d'accorder l'inscription de ces traités dans le livre des «Volontés suprêmesGrâce

Aux besoins du mikado et de sa cour doit subvenir le taïkoune, comme gouverneur des provinces impériales. Il affecte spécialement

Cette ambassade était pour ainsi dire une transaction entre les désirs du taïkoune et la pression du mikado. Sa mission se résumait ainsi: la cour de Yedo a de plus en plus le désir de cultiver l'alliance étrangère, en resserrant les rapports d'amitié, qui déj