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Mis à jour: 21 juin 2025


Cette légende, évidemment inventée pour les besoins de la cause, donne la clé de la politique brahmanique: Puisque ces naïves populations matriarcales ne veulent connaître que la mère, nous les fournirons de pères, si tel est notre intérêt. Le patriarcat exploitera le matriarcat.

Une fois le père dépossédé de sa puissance, il restera la mère qui, semble-t-il, a bien aussi quelques droits sur l'enfant. Elle l'a porté dans son sein et nourri de son lait; elle lui a communiqué son sang, son souffle, sa vie. Pendant neuf mois, elle a fait corps avec lui. Il est sien. Et grâce au fait matériel de la naissance, il peut être facilement revendiqué par elle erga omnes. M. Jean Grave veut bien le reconnaître: «Plus que la société, plus que le père qui, somme toute, ne peut s'affirmer comme tel que par un acte de confiance, plus que quiconque, la mère seule a quelque raison d'arguer de ses droits sur l'enfantElle sera donc libre de le conserver . Il semble même que l'école anarchiste soit favorable au matriarcat. «Si jamais révolution troubla les esprits, dit-on, ce fut assurément celle qui substitua le patriarcat aux institutions matriarcalesSans revenir

En tout cas, les rares survivances matriarcales, que l'on signale encore de nos jours, ne se rencontrent que chez des tribus plus ou moins sauvages. Et quant au passé, il paraît certain que la primauté du père est complète, dès qu'on arrive aux âges connus de la vie des peuples civilisés. Le matriarcat n'est donc,

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