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Mis à jour: 4 juin 2025


Balayez. Paris, novembre 1834. Oui, je suis le rêveur; je suis le camarade Des petites fleurs d'or du mur qui se dégrade, Et l'interlocuteur des arbres et du vent. Tout cela me connaît, voyez-vous. J'ai souvent, En mai, quand de parfums les branches sont gonflées, Des conversations avec les giroflées; Je reçois des conseils du lierre et du bleuet. L'être mystérieux, que vous croyez muet, Sur moi se penche, et vient avec ma plume écrire. J'entends ce qu'entendit Rabelais; je vois rire Et pleurer; et j'entends ce qu'Orphée entendit. Ne vous étonnez pas de tout ce que me dit La nature aux soupirs ineffables. Je cause Avec toutes les voix de la métempsycose. Avant de commencer le grand concert sacré, Le moineau, le buisson, l'eau vive dans le pré, La forêt, basse énorme, et l'aile et la corolle, Tous ces doux instruments, m'adressent la parole; Je suis l'habitué de l'orchestre divin; Si je n'étais songeur, j'aurais été sylvain. J'ai fini, grâce au calme en qui je me recueille, A force de parler doucement

Il n'est pas douteux que les ministres ne doivent te communiquer les rapports qu'ils m'adressent; il me semble même que c'est ce qu'ils font, puisque je les reçois presque toujours et par toi et par eux.

Je prie ceux de mes honorables abonnés qui me permettent de voir en eux une famille d'amis, et qui m'adressent des lettres d'affection si nombreuses et si émues, de recevoir ici l'expression collective de ma reconnaissance. Je recueille leurs lettres comme des monuments de consolation dans le travail. J'y répondrai individuellement, aussitôt qu'un peu de loisir me permettra de dérober

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