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Tout le quartier sut bientôt que, chaque nuit, Gervaise allait retrouver Lantier. Madame Lorilleux, devant les voisines, avait une indignation bruyante; elle plaignait son frère, ce jeanjean que sa femme peignait en jaune de la tête aux pieds; et,

Depuis quinze jours, c'était le rêve des Coupeau: écraser les Lorilleux. Est-ce que ces sournois, l'homme et la femme, une jolie paire vraiment, ne s'enfermaient pas quand ils mangeaient un bon morceau, comme s'ils l'avaient volé? Oui, ils bouchaient la fenêtre avec une couverture pour cacher la lumière et faire croire qu'ils dormaient. Naturellement, ça empêchait les gens de monter; et ils bâfraient seuls, ils se dépêchaient de s'empiffrer, sans lâcher un mot tout haut. Même, le lendemain, ils se gardaient de jeter leurs os sur les ordures, parce qu'on aurait su alors ce qu'ils avaient mangé; madame Lorilleux allait, au bout de la rue, les lancer dans une bouche d'égout; un matin, Gervaise l'avait surprise vidant l

Les Lorilleux s'étaient brouillés

Le nez des Lorilleux les égayait

Les Lorilleux, en effet, étaient venus les mains vides. Madame Lerat avait donné une couronne de fleurs artificielles. Et l'on mit encore sur la bière une couronne d'immortelles et un bouquet achetés par les Coupeau. Les croque-morts avaient donner un fameux coup d'épaule pour hisser et charger le corps. Le cortège fut lent

En haut, elle entra sans frapper, comme une tempête. Rien n'était changé depuis le soir les Lorilleux, pour la première fois, lui avaient fait un accueil si peu engageant. Le même lambeau de laine déteinte séparait la chambre de l'atelier, un logement en coup de fusil qui semblait bâti pour une anguille. Au fond, Lorilleux, penché sur son établi, pinçait un

Madame Lerat et madame Lorilleux s'en allèrent déjeuner en promettant de revenir. Les Coupeau se mirent

Ah! pour le coup, les Lorilleux ne la retinrent pas! Bon voyage, du diable s'ils lui ouvraient encore! Ils avaient assez vu sa figure, ils ne voulaient pas chez eux de la misère des autres, quand cette misère était méritée. Et ils se laissèrent aller

L'accident de Coupeau avait mis la famille en l'air. Maman Coupeau passait les nuits avec Gervaise; mais, dès neuf heures, elle s'endormait sur sa chaise. Chaque soir, en rentrant du travail, madame Lerat faisait un grand détour pour prendre des nouvelles. Les Lorilleux étaient d'abord venus deux et trois fois par jour, offrant de veiller, apportant même un fauteuil pour Gervaise. Puis, des querelles n'avaient pas tardé

Cependant, dès neuf heures, la famille se trouva réunie dans la boutique, dont on laissait les volets fermés. Lorilleux ne pleura pas; d'ailleurs, il avait de l'ouvrage pressé, il remonta presque tout de suite