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Mis à jour: 20 juin 2025
Le même caractère hybride, incohérent, se montre partout, mais surtout dans la couleur du style, ou plutôt dans la promiscuité de plusieurs couleurs qui s'entremêlent sans se fondre. L'Orient et l'Occident, le présent et le passé, la naïveté du sauvage et la subtilité maladive de l'homme civilisé, ont jeté pêle-mêle dans le discours des principaux personnages du drame leurs expressions et leurs images. Cela n'est pas naturel, cela est faux; et pourtant, il faut le dire, cela se supporte. Tout n'est pas assorti, mais tout est si brillant, si mélodieux, si suave! Il y a tant de fraîcheur et d'éclat dans ces couleurs qui se heurtent; il y a tant de musique dans ce langage; cela est si splendide, si riche! L'auteur semble s'être monté, en toutes choses, au ton de cette nature transatlantique où tout ce qui est grand est énorme, où tout ce qui éclaire éblouit, où tout ce qui impose épouvante, où tout ce qui émeut enivre. La nature morale elle-même, les pensées des personnages, celle de l'auteur ont quelque chose, dans Atala, de l'inouï et du démesuré des déserts où le drame s'accomplit. Il semble que toutes les barrières soient tombées
L'invraisemblable, l'inouï, l'impossible! Mais les situations les plus ordinaires de la vie quotidienne abondent en faits qui méritent ces épithètes extrêmes. La vie est un perpétuel sujet d'étonnement, un fourmillement de surprises, un déroulement de phénomènes exceptionnels, une apparence continue de miracles. Il n'y a pas une famille, pas un couple de personnes dont l'intimité soudain dévoilée ne soit propre
Volontiers, mon cher. Les imaginations exorbitantes des mélodramaturges les plus en délire, de même que les irrésistibles cocasseries de nos meilleurs vaudevillistes, tout cela n'est rien auprès de l'imprévu, de l'inouï que la vie, la vie toute nue, nous apporte quelquefois dans les plis de son fruste tablier.
L'inouï, c'est de pouvoir écrire cela, posément en quelques mots, comme une chose simple et naturelle, et de s'imaginer qu'on a dit ce que l'on avait
Lorsque ces résultats furent soumis au gouvernement français par MM. Salomon, au nom de la compagnie franco-grenadine, ils furent jugés, je ne dirai pas surprenants, ce ne serait point assez, mais merveilleux. Les hommes de l'art les qualifièrent d'incroyables, tant c'était de l'imprévu, de l'inouï. Cependant MM. Salomon semblaient ne pouvoir être, pour nous servir d'une vieille formule des traités de philosophie scolastique, ni trompés ni trompeurs. Trompeurs, comment l'eussent-ils été? ils sollicitaient du gouvernement qu'il fît vérifier leurs indications par un ingénieur de son choix. Trompés, c'était tout aussi malaisé
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