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Mis à jour: 19 mai 2025
La seule écriture connue des Tanala avant l'occupation française était l'écriture arabe. Ils la désignent sous le nom de sora-be. Cette écriture paraît avoir été dans l'Ikongo le privilège de quelques rares lettrés. Sous l'influence des ombiasa, elle a bien vite revêtu un caractère sacré, et il semble que son usage ait été limité
Le district de l'Ikongo est situé au sud-est de Madagascar,
La polygamie est encore d'un usage courant dans l'Ikongo. Le nombre des femmes peut être illimité, mais les plus grands chefs se contentent aujourd'hui d'une dizaine de compagnes. L'épouse préférée porte le nom de vadi-be et a autorité sur les autres.
Raboba, toujours ivre, tirait des coups de fusil sur les hommes, coupait les poignets des femmes qui lui résistaient et leur faisait ouvrir le ventre. Rares sont les rois qui ont laissé dans l'Ikongo une réputation de sagesse et de bonté.
Si l'on parcourt l'Ikongo, on trouve
[Note 2: La montagne de l'Ikongo fait partie de la falaise qui borde
Telle était l'organisation sociale de l'Ikongo avant la conquête française. Nous n'y avons apporté que les modifications indispensables. La division en clans et en tribus subsiste encore sous des noms différents; les zafirambo les plus populaires et les plus dévoués
Il existe dans l'Ikongo une poésie populaire, rustique et primitive, qui ne manque pas de pittoresque.
Enfin, une des pistes les plus fréquentées du pays et qui, si l'on en croit la tradition, aurait existé depuis des siècles, descend sa rive gauche par Fort-Carnot, Marotady, Mahaly, Bekatra et l'Isaranana. Pour se faire, d'ailleurs, une parfaite idée de la région, il suffit de faire l'ascension de l'Ikongo.
Véritable hinterland de la région côtière, complètement isolé du plateau central, l'Ikongo est donc ouvert vers l'est
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