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Mis à jour: 24 mai 2025


Sa sœur Julia est entrée dans un couvent après la mort de son fiancé. Eusebio vient l'en arracher; mais, en voyant l'image de la croix empreinte sur sa poitrine, il s'enfuit éperdu. Cependant Julia, déguisée en homme, s'échappe de son couvent et va rejoindre Eusebio, qui la repousse avec terreur. En ce moment, des cris de mort se font entendre. Les paysans armés fondent sur les brigands. A leur tête est Curcio, le père d'Eusebio et de Julia. Eusebio paraît sur un rocher. Les paysans l'entourent: ils vont l'atteindre. Désespérant de son salut, il se précipite en invoquant Lizardo et Alberto. Les paysans trouvent son corps brisé, et l'enterrent sous d'épais branchages, car il est mort sans confession, et ne mérite pas de reposer en terre sainte. Mais un cri sourd et plaintif a retenti dans la forêt: Alberto! En effet, le saint évêque est revenu de Rome pour remplir sa promesse. Il entend la voix qui l'appelle et se hâte d'écarter les branchages qui couvrent Eusebio. C'est un cadavre, déj

Or donc, le sergent dit: Il y a trois mois que je suis en route; je vais de ferme en ferme, et j'y reste tant qu'on veut me supporter. Je fais faire l'exercice aux enfants; je raconte nos campagnes aux hommes et Fontenoy amuse les femmes avec ses gambades. Je ne suis pas pressé d'arriver, car je ne sais pas trop je vais. Ils me renvoient dans mes foyers, et je n'ai pas de foyer. Il y a longtemps que le four de mon père est défoncé, et j'ai les bras plus creux et plus rouillés que deux vieux canons de fusil. Je crois tout de même que je retournerai dans mon village. Ce n'est pas que j'espère y être mieux qu'en tout autre pays. La terre y est aussi dure qu'ailleurs, on n'y boit pas l'eau-de-vie dans les ornières. Mais qu'importe? j'y vais toujours. C'est comme un caprice de malade. Je serai la garnison du pays. S'ils ne veulent pas nourrir le vieux soldat, il faudra bien au moins qu'ils l'enterrent, et, ajouta-t-il, ils auront bien la charité d'apporter, sur ma fosse, un peu de soupe

Les enterrements se font sans aucune cérémonie. On étend le mort tout de son long dans une fosse, on le recouvre de terre. Mais lorsqu'un Ajetas est gravement malade, que la maladie est jugée incurable, ou qu'il a été légèrement blessé par une flèche empoisonnée, ses amis le placent assis dans un grand trou, les bras croisés sur la poitrine, et l'enterrent ainsi tout vivant.

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