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Mis à jour: 6 juin 2025
[p.43] Le principe d'universelle relativité s'offre ainsi comme l'aspect psychologique du principe d'universelle unité. L'évolutionnisme conduit fatalement au monisme. Mais sur cette route hérissée d'obstacles que notre lassitude ou notre paresse mentale déclare insurmontables, combien de préjugés ne devrons-nous pas perdre, combien d'illusions ne devrons-nous pas rectifier! L'acte de connaissance étant nécessairement un acte de détermination, de limitation , l'abstraction et la logique humaines demeureront toujours un compte de l'univers tenu en partie double. Nous appréhenderons toujours les choses ou leurs «notions», «leurs idées», par l'aide de deux concepts opposés. Mais ce procédé, pour naturel qu'il se présente, n'en constitue pas moins un procédé, une méthode, un moyen. Il ne doit pas s'imposer comme un résultat définitif, une conclusion dernière, une fin en soi. L'agnosticisme n'a jamais voulu [p.44] comprendre cette vérité si simple. Il a d'ailleurs le plus grand tort de tant se réclamer du principe relativiste. Il joue imprudemment avec la flamme qui, tôt ou tard, le consumera. Ce qu'il regarde aujourd'hui comme sa plus forte ancre de salut sera, peut-être, demain, qui sait? le poids destiné
Dans sa pratique aussi bien que dans sa; théorie, l'agnosticisme n'a jamais été qu'un dualisme de la connaissance du monde et, par l
Le criticisme, héritier direct de l'idéalisme, commence par raffermir sur ses bases l'agnosticisme ébranlé par les progrès de la science. Il cherche
Envisagé soit comme doctrine pure, soit dans ses applications aux nécessités immédiates de la vie mentale, l'agnosticisme régente tyranniquement les deux autres parties de la philosophie positive et surtout son troisième principe, le monisme, auquel, et nous le verrons plus [p.5] tard, l'intolérance des adeptes du non possumus relativiste ne laisse, pour ainsi dire, qu'une ombre d'existence, un rôle
Mais cela ne saurait nous empêcher de reconnaître la vérité de l'observation selon laquelle l'agnosticisme, pénétrant dans le milieu façonné par les découvertes de la science, y détermina toujours une forte fermentation métaphysique. Dans la philosophie du temps actuel, ces trois grandes idées sont largement représentées.
Mais qu'est-ce que l'agnosticisme lui-même, quand on scrute le sens profond de cette doctrine, sinon un arrêt de la connaissance, tantôt impulsif, et tantôt volontaire, une inhibition que, seuls, ses promoteurs et ses apologistes osent supposer conforme
[p.36] Au positivisme enfin succède l'évolutionnisme qui dévoile avec franchise le sens réel des croyances théologiques. Cette philosophie ramène l'idée divine et le sentiment religieux au concept essentiellement émotif de l'Incognoscible. Mais loin d'en inférer la déchéance future de l'agnosticisme, elle porte aux nues cette tendance de l'esprit humain, elle célèbre ses mérites, elle s'efforce d'en faire le pivot central d'une conception rationnelle de la nature. Elle croit, du reste, fermement
A cette question nous répondîmes par deux fois: dans notre livre sur l'Inconnaissable et dans celui sur l'Agnosticisme. La genèse, les origines de cette idée éclairent son action inhibitoire sur la pensée.
En effet, pourvu qu'on analyse un peu la psychologie des choses humaines, dès le point d'affleurement où les idées prennent contact avec le milieu, on aperçoit le lien intime unissant l'agnosticisme encore irresponsable, la [p.180] religiosité,
La philosophie évolutionniste nous découvre une autre face de la contradiction fondamentale entre l'agnosticisme et le monisme.
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