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Mis à jour: 16 mai 2025
CEPENDANT, la surprise de Vinkowo, cette attaque inopinée de Kutusof devant Moskou, n'avait été qu'une étincelle d'un grand incendie. Au même jour,
Toutefois, la nuit venue, inquiet encore, il parcourt les rangs; il jouit en écoutant Kutusof jurer enfin qu'il va combattre; il triomphe en voyant tous les généraux russes se préparer pour un choc terrible: Beningsen seul en doute encore. Néanmoins l'Anglais, en songeant que la position ne permettait plus de reculer, reposait enfin en attendant le jour, quand, vers trois heures du matin, un ordre général de retraite le réveille. Tous ses efforts furent inutiles. Kutusof était décidé
En effet, Kutusof n'avait point désespéré du salut de sa patrie. Après s'être servi des milices, pendant le combat de Borodino, pour porter les munitions et relever les blessés, il venait d'en former le troisième rang de son armée. À Mojaïsk, sa bonne contenance lui avait fait gagner assez de temps pour mettre de l'ordre dans sa retraite, choisir ses blessés, abandonner ceux qui étaient incurables, et en embarrasser l'armée ennemie. Plus loin,
DE Gjatz, l'empereur gagna Viazma en deux marches. Il y séjourna pour attendre le prince Eugène et Davoust, et pour observer le chemin de Medyn et d'Inknow, qui débouche en cet endroit sur la grande route de Smolensk; c'était ce chemin de traverse qui, de Malo-Iaroslavetz, devait amener l'armée russe sur son passage. Mais le 1er novembre, après trente-six heures d'attente, Napoléon n'en avait aperçu aucun avant-coureur. Il partit flottant entre l'espoir que Kutusof s'était endormi, et la crainte que le Russe n'eût laissé Viazma
Mais Kutusof profite de ce sursis qu'il ne devait point espérer; il appelle au secours de sa gauche découverte toutes ses réserves, et jusqu'
Mais les hauteurs du village détruit de Semenowska, où commençait la gauche du centre des Russes, étaient encore intactes; les renforts que Kutusof tirait sans cesse de sa droite, s'y appuyaient. Leur feu dominant plongeait sur Ney et Murat; il arrêtait leur victoire; il fallait s'emparer de cette position.
Jomini fut de ce conseil. L'empereur commença par dire «que le trop d'habitude des grands succès préparait souvent de grands revers, mais qu'il n'était pas question de récriminer.» Puis il parla de la prise de Minsk, et convenant de l'habileté des manoeuvres persévérantes de Kutusof sur son flanc droit, il déclara «qu'il voulait abandonner sa ligne d'opération sur Minsk, se joindre aux ducs de Bellune et de Reggio, passer sur le ventre
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