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Tari, digne cousine de Moloch et «autres dieux de sang» n'est point la seule de son espèce parmi les divinités khondes. A une foule d'autres génies, aériens, terrestres, souterrains, il faut du sang, beaucoup de sang. Si on ne les en gorge, le sol restera aride et infertile; ni la pluie ni le soleil ne viendront en leur temps.

Du costume, nos autochtones se soucient médiocrement; ils tiennent pour suffisants un mouchoir, un mauvais chiffon, quelque méchante lanière d'étoffe, une mince ceinture; les femmes se contentent d'une écharpe qu'elles enroulent une ou deux fois autour du corps ou des épaules, et qui leur retombe sur les seins. Ce qu'on économise sur la vêture, on le reporte sur l'ornementation. Tatouage discret, consistant en points de couleur, et traits sur le front, le nez, le menton ou les bras. Fleurs dans les cheveux, colliers, bracelets, chevillets, graines coloriées, dents et coquillages, anneaux de laiton, et surtout de fer, les seuls que Manou ait permis. Elles ont profité et même abusé de la permission. Kolhes et Khondes, rivalisant avec les Guinéennes et les Achantisses, s'annoncent de loin par un cliquetis de chaînes, par un jingli jinglo de ferrailles, plus lourdes que le boulet d'un forçat. Les Pandjas, hommes et femmes, se chargent de huit

Les populations khondes sont exogames, c'est-

Assurément, les tribus khondes comprennent la guerre autrement que nous. Ils en font l'accomplissement d'un rite religieux et d'un devoir moral, grâce auquel la population masculine prend du ton et du nerf, grâce auquel les dieux se gorgent du sang, du précieux sang humain, dont ils se montrent si souvent altérés.