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Mis à jour: 19 juin 2025


Chaque semaine une fois, Kaka-San était soigneusement repeignée et recoiffée par son mari aveugle. Ses bras,

Pauvre Kaka-San! On avait essayé de la remonter avec un cordial

Dans la petite voiture, il y avait, en plus de Kaka-San, tous les objets de leur ménage: écuelles ébréchées en porcelaine bleue, pour mettre le riz, tasses en miniature pour boire le thé et lanterne en papier rouge qu'ils allumaient le soir.

Une dernière contorsion, très douloureuse, et Kaka-San s'affaissa, la bouche ouverte, le corps tout de côté,

Ce fut dans les champs, un matin, au croisement de deux routes mikadales, que la mort, en sournoise, attrapa la vieille Kaka-San. Un beau matin d'avril, en plein soleil, en pleine verdure.

Très petite, comme toutes les Japonaises, Kaka-San paraissait réduite

Dans le ruisseau d'eau courante et claire, la pauvresse lava tout avec soin, même la boîte et ses roulettes; les détritus de Kaka-San allèrent féconder les fraîches plantes qui poussaient le long de la rive et les lotus superbes dont les premiers boutons commençaient

Il tâtait si au moins elle était bien peignée pour se présenter dans les demeures éternelles, si ses coques de cheveux étaient en ordre, et il voulut replacer les grandes épingles dans sa coiffure avant qu'on jetât la terre dessus... On entendait un léger frémissement dans les feuillages: c'étaient les Esprits des ancêtres de Kaka-San qui venaient la recevoir

C'est au milieu de cette région de calme et de verdure que l'équipage de Kaka-San s'était arrêté, et pour une halte suprême. Des paysans et des paysannes, habillés de longues robes en cotonnade bleu sombre

Mot du Jour

insubmersible

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