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Mis à jour: 15 juin 2025
A ce moment, Kabardantès donna le signal: elle partit comme une flèche et alla s'enfoncer dans la muraille qui s'écroula avec un bruit terrible sur une largeur de plus de vingt pieds. Aussitôt Kabardantès et les plus braves de son armée se précipitèrent pour entrer dans la brèche. Toute l'armée chinoise poussa un cri de terreur; mais Pierrot veillait.
Le lendemain, ce héros, regardant du haut du rempart le camp ennemi, vit se mouvoir toutes sortes de balistes, de béliers, de catapultes et d'autres machines de guerre que faisait apprêter Kabardantès. Cette vue l'inquiéta beaucoup. Il ne pouvait se dissimuler que ses soldats ne tiendraient pas en rase campagne contre la cavalerie tartare, et il voyait bien
L'autre armée était fort divisée. Après la mort de Kabardantès et de Pantafilando, il n'y avait plus d'héritier du trône, la dynastie était éteinte: perte médiocre, car il y a toujours plus de rois sans royaumes que de royaumes sans rois. Au reste, rien n'était plus facile que de faire un roi: on n'avait que l'embarras du choix. Comme les chefs des principales familles étaient au camp, chacun d'eux s'offrit pour candidat et fit valoir sa naissance, sa fortune et son courage. La discussion fut très-vive: chacun des orateurs avait le sabre au poing, et paraissait disposé
La bonne dame demeura inflexible. Elle n'avait pris son parti qu'après de mûres réflexions, et ne se laissa fléchir ni par les supplications et les larmes de l'infortuné Pierrot, ni par le regret trop visible que la pauvre Rosine marquait d'un si prompt départ. Tout ce que Pierrot put obtenir, ce fut la permission de revenir lorsque sa tournée serait terminée, et que la paix serait faite avec les Tartares, dont le nouveau roi, Kabardantès, frère cadet de Pantafilando, menaçait déj
Kabardantès, hors de lui, saisit sa masse d'armes et voulut se précipiter sur ses officiers. Ceux-ci, sans l'attendre, partirent au galop, suivis de toute l'armée, qui prit la route des îles Inconnues. Kabardantès courut après ses soldats et en assomma quelques-uns, ce qui ne fit que donner des jambes aux paralytiques et des ailes
Vive le généreux Kabardantès! crièrent les Tartares. Ce cri fut si retentissant et poussé avec tant d'ensemble que la muraille en fut ébranlée: quelques pierres tombèrent des créneaux. Voyez, dit Kabardantès, les dieux mêmes sont pour vous: la muraille s'écroule pour vous livrer passage. On applaudit de toutes parts. Le même accident avait effrayé les Chinois.
Le jour finissait, et il était trop tard pour tenter une nouvelle attaque. Pierrot fit réparer la brèche pendant la nuit, et les Chinois travaillèrent avec tant d'ardeur qu'au matin la muraille était refaite, et qu'un monceau de cendres et le sang versé indiquaient seuls le lieu du combat de la veille. L'incendie avait gagné les machines de Kabardantès et les avait consumées.
Cependant ni la grandeur d'âme de Kabardantès, ni la hardiesse de son favori, qui s'appelait Trautmanchkof (j'oubliais de vous le dire, et cela est important pour la suite de cette histoire), ne donnaient
Un seul refusa de se rendre: c'était Kabardantès lui-même. Il était tombé le premier dans le fossé avec son cheval; mais comme il était invulnérable et que ses os étaient faits d'une manière plus dure que le fer, il n'eut aucun mal dans sa chute. Il jurait affreusement en voyant tomber successivement sur sa tête toute l'avant-garde de son armée.
Kabardantès ne s'amusa pas
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