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Mis à jour: 20 juillet 2025
Bache, que l'attentat bouleversait, s'agita, chercha tout de suite comment, en cas d'une dénonciation, on tirerait d'affaire Guillaume, qu'il aimait beaucoup. Et celui-ci, devant la froideur méprisante de Janzen, dut souffrir qu'on pût le croire ainsi tremblant, ravagé par l'unique désir de sauver sa peau dans l'aventure. Mais que leur dire, comment leur faire entendre le haut souci qui l'enfiévrait, sans leur confier le secret qu'il avait caché même
Elle mêlait tout: son goût d'internationalisme, qui l'avait jetée un moment aux bras de Janzen, dans le monde anarchiste, parmi les pires aventuriers du parti; sa nouvelle passion des petites chapelles mystiques et symboliques, la revanche de l'idéal sur le réalisme grossier, la poésie des esthètes qui lui faisait rêver un spasme ignoré sous le baiser de glace du bel Hyacinthe.
Mais, de nouveau, les voix de Bache et de Morin, causant avec Guillaume, s'élevèrent, tirèrent Pierre de sa rêverie. Ils parlaient de Janzen, compromis dans un deuxième attentat,
Impossible de mettre la main sur la princesse, il faut que vous attendiez un peu, revint dire Massot. J'ai rencontré Janzen, et il a promis de me l'amener... Vous ne connaissez pas Janzen?
Le jour même, Janzen et Bache vinrent passer la soirée chez Guillaume. Les réunions intimes de Neuilly continuaient
Janzen et le petit Massot suivirent la princesse. Tous les hommes accouraient des pièces voisines, se bousculaient, s'engouffraient dans le salon,
Un quart d'heure plus tard, Pierre ramenait Bache, qui habitait une rue voisine. Et il ne le ramenait pas seul, ayant eu la surprise de trouver chez lui Janzen. Comme Guillaume s'en était douté, celui-ci, dînant chez la princesse de Harth et apprenant l'attentat, s'était bien gardé de rentrer coucher dans son petit logement de la rue des Martyrs, où la police pouvait avoir l'idée d'établir une souricière. On connaissait ses attaches, il se savait guetté, toujours sous le coup, comme étranger anarchiste, d'une arrestation ou d'une expulsion. Aussi avait-il cru prudent d'aller, pour quelques jours, demander l'hospitalité
Janzen, lui, était aussi muet que son ami Bache était bavard. Il ne lâchait que de courtes phrases, mais elles cinglaient comme des fouets, elles coupaient comme des sabres. Ses idées, ses théories en restaient un peu obscures, d'autant plus que sa difficulté
Guillaume, ravi de voir entrer Bache et Janzen, voulut se remettre sur son séant. Mais Pierre exigea qu'il demeurât tranquille, la tête sur l'oreiller, et surtout qu'il parlât le moins possible. Tandis que Janzen restait debout et silencieux, Bache prit une chaise, s'assit
Il ne voulut pas s'asseoir, il causa debout un instant encore avec Guillaume; pendant que Janzen, comme s'il se fût désintéressé, en désapprouvant une pareille visite, inutile et dangereuse, s'était assis, pour feuilleter un livre d'images. Guillaume tira de Salvat ce qu'il avait fait le jour de l'attentat, sa course errante, affolée de chien battu au travers de Paris, la bombe promenée partout, d'abord dans son sac
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