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William Hogarth est un des plus complets représentants de l'humour anglaise. C'est avant tout un satiriste. Il n'y a pas de métier, ni de fonction dont il n'ait attaqué les travers et les vices. Soldats, juges, médecins, gens d'

Parmi les missionnaires de la presse, on remarquait MM. J. Janin, Fiorentino, Viardot, venus de Paris; le docteur Matew, venu de Mayence; M. Fétis fils, venu de Bruxelles; MM. Davison, Gruneizen, Chorley, Hogarth, venus de Londres, et M. Gretsch, rédacteur en chef du journal russe, l'Abeille du Nord, venu de Saint-Pétersbourg.

Oh! est le pouvoir magique de Hogarth Pour montrer les regards étonnés de Messire le Poète, Et comment il ouvrait les yeux et balbutiait, Quand effaré, comme conduit

Ce n'est pas un caricaturiste comme Hogarth, Bamburry ou Cruishanck: Hogarth, sérieux, flegmatique, exact et minutieux comme un roman de Richardson, laissant toujours voir l'intention morale; Bamburry et Cruishanck, si remarquables pour leur verve maligne, leur exagération bouffonne, n'ont rien de commun avec l'auteur des Caprichos.

D'une main de plus en plus brutale, il arrache les voiles, il montre les débauches des hommes, les médisances des femmes, les nuits passées au jeu, cette passion des dames du XVIIIe siècle dont Thackeray a laissé un joli tableau dans ses Virginians; enfin, les tricheries. Rien n'y manque. On dirait une des cruelles peintures de Hogarth. C'est la même précision et la même vigueur de trait.

Les traits caractéristiques du génie de Ramsay sont le naturel, la grâce, et l'aisance. Il a donné de jolis tableaux, d'une observation facile et un peu superficielle, d'un coloris léger et clair. L'ensemble de son oeuvre a quelque chose d'aimable, de riant. Ni la passion douloureuse, ni le drame intime n'y apparaissent; on n'y voit jamais les lueurs sombres ni les éclairs tragiques de Burns, ni la teinte mélancolique de Fergusson. Tout y respire l'optimisme d'un homme qui est satisfait de la vie, parce qu'elle lui a donné ce qu'il souhaitait, et aussi parce qu'il n'a point souhaité plus qu'elle ne peut donner. On y rencontre partout le contentement. Aussi Ramsay jette-t-il sur les hommes un regard qui n'eut jamais ni profondeur ni amertume, et quand Hogarth lui dédia ses illustrations de l'Hudibras, il les offrait

Croyez-vous que jamais Rabelais, que jamais Hogarth, auraient pu trouver quelque part faces plus drôlatiques, profils plus bouffons, silhouettes plus réjouissantes

Ce n'était certes ni l'humour de Sterne, ni de Hogarth, ni de Heine, ni de Stendhal. On ne revient pas si jeune de Corinthe. Mais il y avait toujours du charme dans sa causerie, parce que la gaieté y jaillissait des questions plus graves.

Si l'enveloppe de ce personnage était peu attrayante, sa physionomie l'était encore moins. Il n'était guère possible d'imaginer visage plus hideusement laid. On eût dit le miroir de toutes les passions honteuses, une création de William Hogarth.

Quoi qu'il en soit, il a fallu attendre, au siècle dernier, l'apparition de trois grands artistes, Anglais par la naissance comme par le talent, William Hogarth, Gainsborough et Joshua Reynolds, pour voir la peinture anglaise sortir enfin de sa vieille routine, en s'ouvrant une voie aussi nouvelle qu'originale .