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Mis à jour: 3 octobre 2025
Le temps était assez beau alors, et, fréquemment, la colonne de mercure accusait cinquante degrés Fahrenheit (10° centigr. au- dessus de zéro). Les hiverneurs avaient quitté depuis quelques semaines leurs vêtements d'hiver. Ils étaient toujours prêts
Les premiers jours de novembre arrivèrent. La température s'abaissa un peu, mais de quelques degrés seulement. Ce n'était pas suffisant. De grands brouillards humides enveloppaient l'île Victoria. Il fallait pendant toute la journée tenir les lampes allumées dans les salles. Or, cette dépense de luminaire aurait dû être précisément très modérée. En effet, la provision d'huile était fort restreinte, car la factorerie n'avait point été ravitaillée par le convoi du capitaine Craventy, et, d'autre part, la chasse aux morses était devenue impossible, puisque ces amphibies ne fréquentaient plus l'île errante. Si donc l'hivernage se prolongeait dans ces conditions, les hiverneurs en seraient bientôt réduits
Les hiverneurs se rapprochaient donc enfin des parages plus fréquentés de la mer de Behring. Ils n'avaient plus
La vie au pôle est d'une triste uniformité. L'homme se trouve entièrement soumis aux caprices de l'atmosphère, qui ramène ses tempêtes et ses froids intenses avec une désespérante monotonie. La plupart du temps, il y a impossibilité de mettre le pied dehors, et il faut rester enfermé dans les huttes de glace. De longs mois se passent ainsi, faisant aux hiverneurs une véritable existence de taupe.
Mais la fatalité qui avait tant accablé ces hiverneurs et depuis si longtemps, allait encore les frapper d'un nouveau coup. Cette vitesse de déplacement sur laquelle ils comptaient devait avant peu leur faire défaut. En effet, pendant la nuit du 26 au 27 mai, l'île Victoria subit un dernier changement d'orientation, dont les conséquences furent extrêmement graves.
Oui, sans doute! l'île Saint-Laurent pouvait être un port de salut pour les hiverneurs. S'ils le manquaient, Saint-Mathieu et tout ce groupe d'îlots dont il forme le centre se trouveraient peut-être encore sur leur passage. Mais ces Aléoutiennes, dont plus de huit cents milles les séparaient, il ne fallait pas espérer les atteindre. Avant, bien avant, l'île Victoria, minée, dissoute par les eaux chaudes, fondue par ce soleil qui s'avançait déj
Le 20 janvier, le soleil reparut pour la première fois et termina la nuit polaire. Il ne demeura que quelques instants au-dessus de l'horizon, et fut salué par les joyeux hurrahs des hiverneurs. À compter de cette date, la durée du jour alla toujours croissant.
Malheureusement, les hiverneurs n'avaient aucun moyen d'apprécier la valeur et la nature du déplacement qui se produisait. Toutefois, on put constater que l'île ne se mouvait pas encore, du moins dans le sens de la banquise, puisque le mouvement de celle-ci était sensible.
Dans le premier cas, les hiverneurs, pris par les glaces, barrés par l'infranchissable banquise, n'ayant plus aucune communication possible avec leurs semblables, périraient de froid ou de faim dans les solitudes hyperboréennes.
Ce fut l'ouvrage d'une demi-heure, et bientôt tous les hiverneurs,
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