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Mis à jour: 1 juin 2025
En cette année 1891, et dans les deux qui suivirent, les bûcherons de la Nièvre se liguaient pour obtenir le relèvement des salaires insuffisants. Dans les bois, aux heures de trêve, dans les cabarets, les dimanches, et dans les fermes où les machines, remplaçant les rouleaux et les fléaux, groupaient les hommes par bandes nombreuses, les ouvriers de la terre discutaient les intérêts du métier. Des mots qu'on n'avait point entendus depuis plus d'un siècle montaient sous les taillis ou entre les haies. Quelques très vieux arbres avaient frémi, jadis, au passage de mots semblables. On disait: «Les intérêts communs des ouvriers;... plus d'isolement, les individus sont faibles;... groupons-nous pour soutenir nos droits;... formons une caisse, nous abandonnerons chacun une part de nos salaires.» Les plaintes abondaient, s'exaspéraient l'une par l'autre: «On ne peut vivre! Les marchands nous exploitent! Plus de prix de misère!... Est-ce que cela suffit, un salaire de un franc vingt
«Groupons-nous autour du drapeau.... Ne laissons pas attaquer l'armée.... Sus aux traîtres qui, soudoyés par l'étranger, travaillent
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