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MM. Le Faure et de Graffigny ont entrepris cette tâche difficile et nous avons le droit d'affirmer, après M. Camille Flammarion, qu'ils l'ont menée

Avril 1820. Il a paru ces jours-ci un recueil de Lettres de Mme de Graffigny sur Voltaire et sur Ferney. Cet ouvrage tient beaucoup moins que ne promet son titre. Le nom de Voltaire, placé en tête d'un livre quelconque, inspire une curiosité vive et tellement étendue dans ses désirs, qu'il est bien difficile de la satisfaire. Il semble que la vie privée de Voltaire devrait offrir au lecteur une foule de détails pleins d'agrément et d'intérêt, si le caractère de cet écrivain extraordinaire était reproduit par une peinture fidèle avec toute sa mobilité originale et ses brusques inégalités. Il semble encore que le pinceau fin et délicat d'une femme serait plus que tout autre capable de saisir cette foule de nuances variées dont se compose la physionomie morale de l'homme universel, surtout dans sa liaison avec l'impérieuse marquise du Châtelet. Il aurait été piquant et peut-être plus facile

Le noeud est le même. On veut s'emparer subtilement d'une fortune et d'une héritière. Pour cela on flatte la mère, auteur comme Philaminte, imbécile autant qu'Orgon. Mais sur qui cela tombe-t-il? On ne le voit pas. Le seul philosophe marié récemment alors est Helvétius, qui noblement était sorti de la Ferme générale, et prit sans dot la fille de madame de Graffigny.