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Mis à jour: 1 juin 2025


Les compagnons menuisiers du Devoir ne s'affiliaient que des ouvriers catholiques, de même que plusieurs autres corps de métiers, placés sous le patronage de maître Jacques. Vers 1830, un schisme divisa les gavots menuisiers en deux partis: les vieux et les jeunes. Ceux-ci l'emportaient en nombre et en force.

Dans l'association des menuisiers de Salomon, dits compagnons du Devoir de liberté ou Gavots, il y avait trois ordres distincts, savoir: compagnons reçus; compagnons frères; compagnons initiés. Les aspirants au titre de compagnon reçu, premier degré de l'initiation du Devoir de liberté, prenaient le nom d'affiliés pendant tout le temps de leur noviciat.

Les menuisiers avaient des rites qu'ils observaient encore au milieu de ce siècle. Lorsque les compagnons gavots convoquent l'assemblée, disait Moreau en 1843, si l'ouvrier auquel ils s'adressent nettoie gravement son établi, croise l'équerre et le compas sur un bout de cet établi, noue sa cravate, passe sa veste, prend son chapeau et s'avance silencieusement, en faisant force salamalecs, vers l'un des compagnons qui a planté sa canne dans le trou du volet et l'attend pour lui dire tout bas

Les menuisiers du Devoir, appelés dévorants par les gavots, se disaient entre eux dévoirants, par dérivation naturelle de devoir, et portaient le surnom de chiens. Ils se classaient, comme dans toutes les sociétés se disant de maître Jacques, en compagnons et aspirants, et étaient régis par une règle partiale qui subordonnait les premiers aux seconds, en les faisant vivre

Maître, dit le capoulié (celui de la barbe blonde), Dieu vous donne le bonjour: nous sommes trois gavots de la montagne, et nous avons appris que vous aviez du blé mûr, du blé en quantité: maître, si vous voulez nous donner de l’ouvrage,

Aussitôt, les Gavots, se groupant trois par trois, avec leurs femmes, avec leurs filles, leurs mulets ou leurs ânes, y descendaient en bandes pour faire les moissons. Un couple de moissonneurs, avec un jeune gars ou une jeune fille pour mettre en gerbes les javelles, composaient une solque. Les hommes se louaient par chiourmes de tant de solques, selon la contenance des champs qu’ils prenaient

Les gavots avaient la petite canne et se paraient de rubans bleus et blancs, qu'ils attachaient

La dénomination de «Gavots» aurait été donnée aux enfants de Salomon parce que leurs ancêtres, arrivant de Judée, débarquèrent sur les côtes de Provence, l'on appelle gavots les habitants de Barcelonnette, localité voisine du lieu de leur débarquement.

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