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Mis à jour: 2 juin 2025


Il y a de quoi faire de curieuses études de moeurs, dans ces pays d'outre-mer les religions et les habitudes diffèrent tant des nôtres. Plusieurs fois, le soir avant dîner, nous croisons en voiture des enterrements dont la mise en scène provoque d'amusantes surprises. Un jour nous passons devant le cortège d'une femme indigène, de religion catholique.

Figurez-vous une revue de fin d'année intitulée: le Pavé des lettres en 186*; nos assemblées soi-disant littéraires, nos papotages, nos querelles, toutes les cocasseries d'un monde excentrique, fumier d'encre, enfer sans grandeur, l'on s'égorge, l'on s'étripe, l'on se détrousse, l'on parle intérêts et gros sous bien plus que chez les bourgeois, ce qui n'empêche pas qu'on y meure de faim plus qu'ailleurs; toutes nos lâchetés, toutes nos misères; le vieux baron T... de la Tombola s'en allant faire «gna... gna... gna...» aux Tuileries avec sa sébile et son habit barbeau; puis nos morts de l'année, les enterrements

Plusieurs enterrements, entre autres celui de monsieur Manuel, avaient été depuis quelque temps l'occasion de manifestations hostiles au gouvernement. En conséquence, on avait publié de nouvelles ordonnances relatives aux pompes funèbres: il était défendu de porter les cercueils

Un murmure de consternation et de terreur parcourut l'assemblée. Quelques vieilles se dirent tout bas que frère Lubin était sans doute mort. Marjolaine fut obligée de s'asseoir et frissonna comme si l'on eût été au coeur de l'hiver; la petite Mariette elle-même s'inquiéta et eut presque les larmes aux yeux eu regardant du côté du caveau l'on entendait toujours se prolonger le chant des moines; enfin on les vit remonter la croix des enterrements en tête. Le frère Paphnuce tenait sur ses mains étendues le froc et le cordon du frère Lubin, qu'il vint déposer sur l'autel: puis derrière lui entre les deux files de religieux portant les cierges, parut frère Lubin lui-même, vêtu de l'habit séculier et conduit par deux frères convers, affublés de la cagoule des pénitents, pour rendre la scène plus terrible. Marjolaine eut besoin, pour ne pas s'évanouir, de toute la force que lui rendait la présence de son bien-aimé. On fit mettre frère Lubin

Deux très gros bouquets de roses et de camomilles, cordés comme des fagots, se fanent sur la cheminée, dans les vases de verre bleu, et jusqu'au jardin, dilatent le parfum fort et flétri qui suit les enterrements... Sous les rideaux d'andrinople, le lit étroit et haut, le lit bourré de plume, bouffi d'oreillers en duvet d'oie, le lit aboutit cette journée toute fumante de sueur, d'encens, d'haleine de bétail, de vapeur de sauces...

Les enterrements se font sans aucune cérémonie. On étend le mort tout de son long dans une fosse, on le recouvre de terre. Mais lorsqu'un Ajetas est gravement malade, que la maladie est jugée incurable, ou qu'il a été légèrement blessé par une flèche empoisonnée, ses amis le placent assis dans un grand trou, les bras croisés sur la poitrine, et l'enterrent ainsi tout vivant.

Heureusement passait une de ces mascarades appelées enterrements civils, avec des drapeaux et des immortelles teintes en rouge sans oublier des stations aux cabarets, chemin faisant, on buvait aux vertus et au patriotisme du mort «libre penseur».

Figurez-vous une revue de fin d'année intitulée: Le Pavé des lettres en 186*; nos assemblées soi-disant littéraires, nos papotages, nos querelles, toutes les cocasseries d'un monde excentrique, fumier d'encre, enfer sans grandeur, l'on s'égorge, l'on s'étripe, l'on se détrousse, l'on parle intérêts et gros sous bien plus que chez les bourgeois, ce qui n'empêche pas qu'on y meure de faim plus qu'ailleurs; toutes nos lâchetés, toutes nos misères; le vieux baron T... de la Tombola s'en allant faire «gna... gna... gna...» aux Tuileries avec sa sébile et son habit barbeau; puis nos morts de l'année, les enterrements

Les inhumations des Européens se faisaient dans le cimetière, sur la grève, au bord de la mer, et le corps était placé entre deux lits de chaux. Bientôt la chaux elle-même fit défaut. Quant aux enterrements, ils n'existaient plus en tant que cérémonie. Personne n'accompagnait

Gabriel Ferry, dans ses études sur le Mexique, nous a conté ces enterrements scandaleux, en même temps qu'il nous laissait de magnifiques types de moines qui disparaissent chaque jour. On ne saurait faire rien de mieux ni de plus exact.

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