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Mis à jour: 7 juin 2025


Le feu brille, et, dans la fumée qui s'élève et se sépare, se dessine un groupe représentant Douchmanta posant une couronne sur la tête de Sacountalâ. Une lueur d'un bleu céleste éclaire ce tableau. Les malédictions du méchant Durwasas seront neutralisées par les prières du pieux Canoua. Ce présage heureux rassure la jeune fille et ses compagnes.

Sous le coup de cette malédiction, la tête du roi paraît se troubler, ses yeux deviennent hagards; il repousse Sacountalâ. La puissance de Durwasas bouleverse la nature: le ciel se couvre, des lueurs rouges brillent, les feuillages de la forêt sacrée s'agitent, et

Durwasas, qui veut contrarier l'influence salutaire de Canoua, son rival en sainteté, laisse prendre un peu d'avance au cortège, se revêt d'une robe de brahme, et sort

Durwasas, satisfait de son commencement de vengeance, s'approche de Sacountalâ; profitant de son évanouissement, il retire du doigt de la jeune fille l'anneau que le roi lui a remis et va le jeter au loin dans l'étang sacré; les jeunes filles, les brahmatcharis, les gourous rentrent ayant en tête le sage Canoua. Ils aperçoivent Sacountalâ évanouie, la relèvent et la font revenir

Au même instant, Durwasas fait un nouveau geste de conjuration, afin de neutraliser l'effet que peut produire cette scène sur la mémoire du roi. Décidément, Douchmanta ne connaît pas Sacountalâ. Hamsati triomphe et veut renvoyer cette intrigante, cette femme qui vient poursuivre, jusque sur le trône, un prétendu amant.

Mais Durwasas, qui est entré avec les autres ermites, se place

Ces menaces répandent la consternation parmi les jeunes filles et les brahmatcharis, qui connaissent la rancune et le pouvoir de Durwasas. Canoua d'un air calme rassure sa fille et dit qu'il va faire ses efforts pour conjurer le sort. Si Durwasas est puissant pour le mal, lui est puissant pour le bien. Il s'approche du temple, récite une formule et jette sur l'autel une poignée de l'herbe cousâ.

Pendant la fin de cette scène, le mouni (ermite) Durwasas, personnage très-orgueilleux de sa science, et connu dans les poëmes de l'Inde pour son extrème irascibilité, traverse la forêt sacrée avec un air de fatigue et d'accablement; il est las, il a faim, il a soif, et demande l'hospitalité. Il s'incline

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